L'affaire des puces Mobilis et des facturations fantaisistes rapportée précédemment dans nos colonnes a valu hier la présentation des personnes impliquées au magistrat instructeur qui a décidé, après audition, de la mise sous contrôle judiciaire du directeur d'Actel, l'adjoint d'Algérie Telecoms et un agent, apparemment chargé de la facturation auprès de ce service. L'affaire avait éclaté pour rappel après les plaintes déposées par deux citoyens, l'un résidant en Algérie et un émigré auxquels on a indûment présenté des factures astronomiques de téléphone mobile (30 millions) pour s'en acquitter alors qu'ils ne possédaient même pas d'appareil. A en croire d'autres sources, l'affaire des puces Mobilis a emprunté une autre voie puisque des inspecteurs de l'entreprise dépêchés d'Alger avaient dressé un rapport qui ne souffrait aucune équivoque concernant la vente, sans domiciliation des clients, de puces puis le non-recouvrement de dettes qui se chiffreraient à des centaines de millions de dinars. Il faudrait dire que les clients Mobilis à qui on avait vendu les puces se sont volatilisés car au moment de l'achat par un inconnu de dizaines de puces il avait présenté des cartes nationales de personnes inconnues. Avec les puces Mobilis, il y a toujours en suspens l'affaire du câble de téléphone volé et qui fait jaser les Tiaretis bien que la justice se soit saisie du dossier.