La fédération internationale des journalistes a organisé, hier à l'hôtel Hayat regency d'Oran, en collaboration avec le syndicat national des journalistes et le syndicat danois des journalistes, un atelier sur la question : « Le syndicalisme dans les médias et son environnement juridique en Algérie. » L'atelier est axé sur deux thèmes centraux, le premier porte sur : « L'action syndicale et son environnement législatif en Algérie » où de nombreuses interventions, notamment celle de Bouziane Benachour portant sur son expérience de journaliste et celle Taileb Mustapha, ancien directeur des affaires juridiques au ministère du travail, ont été programmées, notamment les relation de travail et syndicalisme dans les médias Algériens. L'autre thème portant sur « l'action syndicale dans la pratique », a fait l'objet de quatre sous ateliers de réflexion. Le premier groupe a traité de la question du système de collecte des finances et des cotisations, le second sur l'organisation dans les entreprises de presse et l'appui des délégués syndicaux, le troisième a traité de la question des conventions collectives entre autres questions abordées, celle relative aux salaires pratiqués dans chaque média, existe-t-il des exemples où le salaire est négocié entre l'employeur et le représentant des journalistes, et enfin le quatrième et dernier sous atelier a traité de la question de la liberté de la presse dans l'entreprise médiatique. En marge de cette rencontre, Nadir Bensbaâ, le représentant maghrébin de la fédération internationale des journalistes à Alger nous confiera : « Cette rencontre rentre dans le cadre d'un vaste programme de formation des journalistes algériens rentrant dans le cadre d'une convention chapeauté par la FIJ à travers son bureau d'Alger. Nous avons choisi Oran comme ville pilote pour cette expérience car elle dispose d'une forte concentration de titres et de journalistes. Cette rencontre vise la sensibilisation des journalistes qui souffrent de l'absence de convention collective et d'organisation qui pourrait aider le journaliste à mener sa mission dans les meilleures conditions. » Concernant le plan d'action à court terme, notre interlocuteur ajoutera : « L'objectif est de multiplier des actions similaires sur le terrain de façon à remobiliser la profession autour des thèmes qui intéressent le journaliste en l'occurrence le volet socioprofessionnel. »