Après une première assemblée générale tenue le 13 de ce mois et reportée en raison d'un quorum largement en deçà des normes prévues par les textes en vigueur, le conseil syndical du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) a pu mener à son terme la seconde AG organisée dimanche dernier pour combler les sièges vacants par la démission de 5 membres. Le quorum enregistré pour cette deuxième édition a été l'un des plus bas depuis des lustres, nous a-t-on affirmé, mais réglementation oblige, les 35 adhérents présents sur une fourchette de 400 membres attendus ont finalement élu à bulletin secret les nouveaux membres. Abrité à l'auditorium Mohamed Seddik Benyahia, au cœur du campus Mentouri, cet évènement s'est déroulé presque à huis clos. Une audience quasi nulle qui a laissé un arrière-goût amer aux organisateurs déçus de cette désaffection inexplicable, s'indigne l'un de ses membres, du simple fait de l'importance des points inscrits à l'ordre du jour, notamment sur le débat qui devait porter sur l'évaluation des discussions engagées avec la tutelle autour du statut particulier de l'enseignant du supérieur. Toutefois, la clôture des travaux de la commission mixte CNES-ministère de tutelle ayant été fixée au 15 octobre prochain, un rendez-vous a été donné pour le dernier terme de ce mois pour prendre le pouls de ce dossier ultra sensible. Concernant le point relatif à la gestion de la structure des œuvres sociales des enseignants et suite à un accord convenu avec le secrétaire général de l'université Mentouri, il sera décortiqué lors d'une prochaine rencontre prévue entre la section syndicale du CNES, le président de la commission des œuvres sociales et un représentant de l'administration. A la faveur de cette réunion, a souligné le coordinateur du CNES, l'ordre du jour portera, entre autres thèmes, sur l'organisation de l'élection d'une nouvelle commission des œuvres sociales des enseignants.