La grève qu'observent les enseignants de deux lycées de la wilaya de Tiaret ont fait réagir les parents d'élèves qui comptent saisir les autorités judiciaires pour cette « prise d'otage » qui ne dit pas son nom. En effet, une semaine après la rentrée des classes, les enseignants du technicum Ahmed Medeghri et du lycée de la ville de Takhmaret continuent de débrayer à cause de la présence des responsables des établissements mentionnés, jugés indésirables. Les problèmes vécus dans ces enceintes éducatives restent les mêmes. Au technicum, le bras de fer entre les enseignants, pour la plupart affiliés au CNAPEST, et la directrice a connu des rebondissements puisque, après avoir été écartée une première fois, la directrice a pu regagner son poste à la faveur d'une décision ministérielle. Ce qui a été désapprouvé par les enseignants qui sont montés au créneau pour stigmatiser l'approche de la tutelle. Leur protestation était dictée par le fait que « cette dame devenait méprisante », s'entend-on dire. A la deuxième semaine, c'est toujours le statu quo qui a amené, cette fois-ci, les parents à s'inquiéter sérieusement de l'avenir de leurs enfants dont la plupart n'ont pas encore reçu les bulletins scolaires de l'année 2003/2004. Côté direction de l'éducation, c'est le silence radio. A chaque tentative de connaître les dessous de l'affaire, le chargé de la communication est lui-même non informé.