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El Ankis, un grand maître du chaâbi
Artiste du jour
Publié dans El Watan le 08 - 10 - 2005

Le grand maître du chaâbi, qui est absent de la scène depuis plusieurs années, est souffrant. Sa maladie a nécessitée une hospitalisation de plusieurs jours. Un petit zoom sur sa vie pour lui souhaiter un prompt rétablissement.
Le répertoire d'El Ankis compte plus de 300 chansons, allant du medh et du tajwid au djed en passant par la chansonnette. Né en 1927 à La Casbah d'Alger, Mohamed Boudjemaâ est originaire de Tigzirt-sur-Mer. De 1939 à 1945, alors qu'il rêve de devenir El Ankis, il s'essaie à la mandoline puis à la guitare, tout en écoutant et en enregistrant les grands maîtres. Mais il a fallu attendre 1957 pour qu'il s'initie à l'arabe aidé de son oncle paternel. En 1942, l'apprenti qu'il était, exécutera pour la première fois en public, à l'occasion d'un mariage, Ala Rssoul El Hadi Salli Ya Achiq. Dans une troupe créée en 1945, Boudjemaâ évolue entre El Anka et M'rizek, les deux monstres sacrés de l'époque. Il débute avec un répertoire de mdih comprenant essentiellement les qacidate Chouf li Ouyoubek ya Rassi, Ya Ighafel, Ya Khalek lachia, Zaoubna fi H'mak et El Baz, des poètes Ben Mssayeb, Ben Sahla, Bentriki, Benkhlouf, Kaddour El Allaoui et Driss El Amir. Grisé par le succès, il se met à faire un travail personnel d'arrangement musical et, au milieu des années 1950, il se lance dans la chansonnette. Tal al Djaffa, El Kawi, Goulou lichahlat ayyani sont les principaux titres de cette expérience qui tourna court du fait que la maison Philips, dont le directeur artistique était Boualem Titiche, lui refuse ses œuvres. Découragé, il décide de ne plus chanter, casse sa mandoline et s'engage comme gardien dans une cité. C'est aussi la guerre de libération qui commence. Il ne fut pas épargné parce qu'il sera arrêté et torturé à deux reprises par les services spécialisés de l'armée coloniale en 1957 et en 1960. Sa sortie de prison coïncide avec l'explosion du chaâbi. Le marché et les ondes sont bombardés d'une soixantaine de tubes à succès dans la veine des Tchaourou 'Alia, Rah El Ghali Rah, Ah ya Intiyya. Le secret de la réussite : des mots simples, du rythme et des thèmes qui traitent des préoccupations des jeunes.

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