A l'avenir, aucune réévaluation ne vous sera accordée pour la réalisation des différents projets », a indiqué Hocine Ouadah, le wali de Tizi Ouzou, aux entrepreneurs et responsables du secteur du logement, lors de sa visite avant-hier à Beni Douala. Dans une école primaire, dans la commune d'Ath Z'menzer, où il a inspecté un chantier de construction de nouvelles salles de cours, le wali a été critique envers le directeur du logement et de l'équipement public (DLEP). « S'il y a réévaluation, à chaque fois, c'est parce que les travaux sont souvent entamés à la hâte et avec des études incomplètes des sols. C'est la raison pour laquelle il faudra savoir choisir des bureaux d'études les plus sérieux et les meilleures entreprises », a-t-il insisté. « Deux classes, qui n'ont jamais été ouvertes, ont été réformées par les services du CTC après le séisme 2001, parce qu'elles ont été mal construites », indique un enseignant de cette école qui nous interpelle sur le problème de l'insécurité des lieux. « Notre établissement est situé au milieu d'une forêt, mais personne n'a songé à le protéger d'une clôture ». Empruntant une route étroite et complètement délabrée, le premier magistrat de la wilaya s'est rendu dans les trois autres communes de la daïra de Beni Douala. A Aït Mahmoud, où d'énormes décharges sauvages prolifèrent dans presque chaque village, M. Ouadah a visité d'autres chantiers, dans les travaux publics notamment. A Taguemount Azzouz, un membre de la délégation nous déclare que le problème d'assainissement se pose avec acuité dans certains hameaux, enclavés et déshérités.