S'il est un organisme public qui joue pleinement son rôle en matière d'insertion sociale, de formation et d'éducation à l'endroit des non-voyants, loin du marketing et de la publicité que l'on a l'habitude de monter en épingle ici et là, ce sera indubitablement l'école des jeunes aveugles de Chelghoum Laïd L'établissement, qui pour rappel, a ouvert ses portes courant septembre 1990, est mitoyen de l'hôpital Boukentoucha Mekki, se décline comme une entité socioéducative relevant du domaine public, visant à prodiguer un encadrement et une assistance sociale de qualité à cette population aveugle et l'accompagner tout au long de son cycle scolaire, notamment les paliers primaire et moyen. Le centre, a-t-on constaté de visu, est merveilleusement doté en équipement pédagogique, didactique et spécifique, et emploie en plus, par souci d'une prise en charge efficace, des pédagogues, un psychologue, une assistante sociale, une infirmière et une conseillère pédagogique. L'école des jeunes aveugles, dont la capacité d'accueil est de 100 places, s'adapte parfaitement à son prestigieux statut d'institution à vocation régionale, puisqu'elle coiffe sans coup férir les wilayas limitrophes, nous confie son directeur, Mohamed Tayeb Chiad. Des travaux de réfection et d'embellissement ont été, à l'initiative de la Direction de l'action sociale (DAS), réalisés en 2004, à l'effet de rénover l'ensemble de l'infrastructure (mobilier, réfectoire, internat), ainsi que le relookage des 9 salles de cours accueillant les jeunes aveugles dans les niveaux primaire et moyen de l'enseignement. Il est pertinent de souligner, selon les affirmations du premier responsable de l'hospice, que les pensionnaires de l'établissement, qui ont accédé aux études universitaires, bénéficient régulièrement du suivi, de l'orientation et de l'encadrement des pédagogues et professeurs de l'école. Il convient enfin de saluer l'apport bénéfique, la contribution et l'élan de solidarité que n'ont pas manqués de manifester des associations caritatives, le Croissant-Rouge algérien (CRA) et des donneurs particuliers à l'égard de cette population juvénile défavorisée par le sort.