Une dizaine d'établissements scolaires en préfabriqué, à travers la wilaya, qui devaient être réceptionnés au début de cette rentrée, ne seront pas prêts à la date fixée. La rentrée scolaire risque d'être sérieusement perturbée cette année, à cause des retards signalés dans l'achèvement des nouvelles constructions en dur devant remplacer les établissements en préfabriqué qui datent du séisme de 1980. En effet, les nouveaux projets, qui devaient être réceptionnés au début de cette rentrée, ne seront pas prêts avant la date fixée, comme c'est le cas notamment pour le lycée d'Oum Drou, le CEM de Haï Charra et l'école primaire de Haï «La CIA», dans la commune de Chlef. Une dizaine d'autres établissements, à travers la wilaya, se trouveraient dans la même situation, selon les informations en notre possession. Il s'agit de projets qui ont été lancés, ces deux dernières années, selon le calendrier de remplacement de ces constructions, mis en œuvre depuis 2006. Seul un CEM, compris dans le lot, sera réceptionné et utilisé à la prochaine rentrée scolaire. Des structures fortement saturées Nous avons tenté d'avoir des explications sur le sujet, mais les responsables concernés n'ont pas daigné répondre à nos sollicitations. Ce qui est sûr, c'est que les chefs d'établissements en question vont devoir se débrouiller pour essayer de «caser» les élèves «sinistrés» dans des structures déjà fortement saturées. Une option qui est quasi certaine pour les projets non encore réceptionnés et dont les délais d'achèvement sont, pourtant, largement dépassés. D'ailleurs, cette défaillance a contraint le wali de Chlef et ses collaborateurs à effectuer plusieurs visites d'inspection sur les chantiers en retard. Mêmesle ministre de l'Education, Aboubakr Benbouzid, avait été trompé en déclarant, lors de la visite qu'il avait effectuée au mois de mai dernier, que «les établissements en préfabriqué ont été éradiqués à 99 %». Signalons que l'éradication du préfabriqué scolaire devrait toucher 213 infrastructures des trois paliers pour un coût global de 680 milliards de centimes.