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Les gros dossiers de la rentrée
7 jours : les autres articles

Enquêter sur les finances d'AQMI, gérer les revendications des enseignants, trouver des fonds pour le cinéma, mener à terme les négociations avec la France... Ce qu'il faut savoir sur les dossiers qui attendent le gouvernement à la rentrée.
Politique :

1-Terrorisme : Vers une amnistie générale ?
Vu la dévitalisation de ce qu'on appelle la «classe politique», la rentrée politique se fera loin des hémicycles parlementaires ou des conclaves partisans. Tout se profile en altitude, dans les maquis islamistes et dans les hautes sphères du pouvoir. Le récent appel, cosigné par l'ancien émir du GSPC, Hassan Hattab, et plusieurs «personnalités» salafistes – dont un ancien fondateur du sanguinaire GIA – diffusé par la Radio nationale et adressé aux ouléma pour convaincre les terroristes encore en activité de déposer les armes, ressemble à une étape d'un processus préparant un élargissement de la charte pour la paix et la réconciliation. Cet élargissement, plusieurs fois évoqué dans l'entourage du président, pourrait inclure une amnistie générale, projet initial du candidat Président lors de sa campagne pour le deuxième mandat.
L'article 47 de la charte stipulant clairement que «le président de la République peut, à tout moment, prendre toute autre mesure requise pour la mise en œuvre de la charte pour la paix et la réconciliation nationale». L'un des auteurs de l'appel cité plus haut, Abdelfatah Hamadach, responsable du site web Mirath essouna, est des plus éloquents : il demande au président Bouteflika «des garanties officielles, constitutionnelles et légales» et une «amnistie présidentielle générale» au profit des éléments armés. De son côté, le Président appelle les médias à «promouvoir le message de paix et de réconciliation», et les Affaires religieuses battent le rappel des imams pour appuyer «l'initiative» de Hattab. Le tout savamment agrémenté par la libération, sans procès, le 9 septembre, de Samir Sayoud, alias Mossab, ancien numéro deux du GSPC. «Et au même moment, l'Etat réprime sauvagement les rassemblements des familles de disparus, une manière de dire que ce dossier doit être clos, afin de se concentrer sur l'amnistie des terroristes», confie un avocat proche du dossier.
2-Sahel : L'argent sale d'AQMI
Fédérer les services secrets du Sahel et assécher les finances des terroristes, telle serait la nouvelle stratégie algérienne pour la lutte antiterroriste dans cette région. Cette semaine, les responsables du renseignement des quatre pays du Sahel : le Mali, le Niger, la Mauritanie et l'Algérie, se sont réunis à Alger pour mettre en place une cellule de suivi chargée d'organiser la collecte et l'échange des renseignements sur les membres d'AQMI, qui prospèrent dans la région grâce à la prolifération des rapts et trafics en tous genres. La nouvelle structure de renseignement devrait servir d'appoint au comité opérationnel des états-majors, bien que ce dernier ne s'est pas montré d'une grande utilité depuis son installation début 2010, comme le note le site Maghreb Intelligence. Cette cellule devra également se pencher sur les finances importantes d'AQMI, provenant notamment des rançons.
Depuis 2005, les rançons versées dans la région du Sahel ont rapporté plus de 50 millions d'euros aux groupes terroristes d'AQMI, selon Kamel Rezag Bara, conseiller à la présidence de la République. «Al Qaîda a des millions d'euros qu'elle essaie d'investir dans la région. Il faut régler ce problème de blanchiment d'argent», a déclaré à Reuters un responsable à Alger. Les prochains mois diront si cette stratégie est payante.
3-France/Algérie : Priorité à l'Accord de 1968 et aux investissements
Après les visites de Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, à Alger en février et juin, la participation de Abdelaziz Bouteflika au sommet France-Afrique de Nice en mai, le non-lieu accordé au diplomate algérien Ziane Hasseni par la cour d'appel de Paris, le rythme des négociations entre la France et l'Algérie devrait s'accélérer. Au chapitre économique d'abord, avec la visite attendue avant la fin de l'année de Jean-Pierre Raffarin. Suite à la dernière visite de Claude Guéant, les deux pays s'étaient mis d'accord pour nommer chacun
un «Monsieur investissements». Désigné le 8 septembre par Nicolas Sarkozy, l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac aura pour mission de débloquer les nombreux dossiers en souffrance. Anne-Marie Idrac, secrétaire d'Etat français chargée du Commerce extérieur, lui préparera le terrain dès dimanche. Elle animera, entre autres, une conférence à l'Ecole supérieure des affaires en présence de Tahar Kellil, président de la Chambre algérienne du commerce et d'industrie, et Pierre Simon, président de la Chambre du commerce et d'industrie de Paris.
Bruno Le Maire en 2011 ?
Au chapitre politique, après un ralentissement des négociations, une nouvelle rencontre se prépare sur la révision de l'Accord de 1968. Si la France prévoit d'amender le régime spécial de l'Algérie en matière d'immigration pour qu'il lui soit plus favorable, rien ne sera conclu sans contrepartie. Concrètement, elle demande à son partenaire de faciliter les allers et retours entre les deux rives pour les hommes d'affaires, en leur accordant plus facilement les visas et de prendre des mesures pour freiner l'immigration illégale. De l'état des tractations entre les deux pays dépendra le ballet des visites calquées sur les programmes de coopération : Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture, Luc Chatel, ministre de l'Education, ou Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Même chose pour Eric Besson, ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale, dont la visite programmée à Alger au début de l'année avait été annulée.
Dans le sillage des politiques, suivront d'autres personnalités, à l'image de Claude Estier venu en mai dernier ou Jacques Toubon en juin dernier. Ainsi, Jean-Pierre Chevènement, attendu dimanche, enchaînera Oran et Alger dimanche et lundi, avec, au programme, une rencontre avec Daho Ould Kablia, ministre de l'Intérieur. Une balade pour ce grand connaisseur du pays qui avait déclaré en 1999 que Abdelaziz Bouteflika était «une chance pour l'Algérie».

Social :
1-Renouer le dialogue avec les blouses blanches
L'installation de Djamel Ould Abbès à la tête du ministère de la Santé semble apporter de la sérénité aux les blouses blanches, sans pour autant les convaincre de baisser les bras. A l'issue de la réunion tenue en juin entre le ministre et le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), une commission mixte (ministère-syndicat), chargée de poursuivre les discussions entre les deux parties, a été installée. Ainsi, les protestataires ont repris le dialogue avec la tutelle pour discuter des dossiers en suspens. Le SNPSSP tiendra son conseil national à la fin du mois en cours afin d'évaluer la situation et de revoir, point par point, l'ensemble des revendications émises avant les vacances d'été.
En plus de la révision du statut particulier des médecins spécialistes, la plateforme des syndicalistes s'articule autour du régime indemnitaire qui doit être élaboré en associant le partenaire social et la définition de la prime d'intéressement selon les grades. A cela s'ajoute la question de l'adoption du week-end au week-end semi-universel, car les médecins continuent de travailler le samedi, alors que c'est le deuxième jour du repos hebdomadaire décrété en juillet 2009. En outre, le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) et le SNPSSP estiment que les médecins ont le droit de bénéficier du logement de fonction, à l'image des autres salariés de la Fonction publique.
2-Enseignement supérieur : Les syndicats menacent de reprendre la grève
A quelques semaines de la rentrée, les universitaires manifestent leur détermination à reprendre le flambeau de la protestation, si le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique continue de tourner le dos aux enseignants et chercheurs universitaires. Augmentation des salaires, accès au logement, règlement de la question du régime indemnitaire font, entre autres, partie des principales revendications du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) qui tiendra son conseil fin septembre pour déterminer le timing et la forme de la grève. Les responsables du CNES réclament également d'être reconnus en tant que partenaires et associés dans les différentes actions et réflexions qu'entreprend la tutelle.
D'ailleurs, le porte-parole du CNES, Abdelmalik Rahmani, ne manque pas de rappeler l'indignation provoquée par la publication de la circulaire du 18 mai dernier, imposant des «mesures restrictives» aux enseignants et chercheurs universitaires dans leur déplacement à l'étranger et imposant l'accord du MESRS avant toute participation à un colloque ou à une rencontre à l'extérieur du pays. A ce propos, Abdelmalik Rahmani a insisté sur «la nécessité de réviser la note en question». Cependant, les membres du CNES n'excluent pas l'option de recourir à la grève dès la rentrée s'ils n'obtiennent pas des garanties, voire du concret.

Education :
1-Nouveau bras de fer pour Benbouzid
Après plusieurs mois de débrayage des enseignants qui se sont répercutés sur les résultats du baccalauréat 2010 qualifiés d'«exceptionnels», le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, n'a pas trouvé mieux que d'entamer l'année 2010/2011 avec des… menaces. Devant un mouvement syndical opiniâtre, qui affiche sa volonté de continuer dans la revendication, le ministre a pris de nouvelles mesures, dont une mise en garde contre l'absentéisme. «Trois absences injustifiées dans le mois entraîneront un licenciement immédiat», a-t-il menacé. Ce qui n'a pas laissé indifférents les syndicats autonomes qui ont vu dans cette déclaration la remise en cause du droit de grève. Par ailleurs, les économes et les intendants des établissements scolaires, en grève depuis le début de ce mois, réclament le versement d'une prime de documentation.
Ce que le ministre a catégoriquement refusé, répondant illico presto à leur protestation que «la prime en question est versée uniquement aux enseignants et cette situation ne dépend pas du ministère, mais relève plutôt de la réglementation nationale». De son côté, le coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane, a annoncé la tenue de son conseil national le 20 septembre afin d'évaluer cette rentrée sociale pour remettre sur la table l'ensemble des desiderata des protestataires, portant essentiellement sur l'application d'un nouveau régime indemnitaire avec effet rétroactif, le règlement du dossier des œuvres sociales, de la médecine du travail et de la retraite. Une autre réunion est prévue pour le 21 septembre entre les membres de la Coordination nationale des adjoints de l'éducation affiliés au Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) et la tutelle pour discuter des revendications liées à la promotion, à la formation et à la redéfinition des missions de ce corps.

Culture :
1- Tlemcen capitale de la culture islamique 2011
Mois M-4 pour Tlemcen capitale de la culture islamique. Le challenge pour le ministère de la Culture, appuyé par celui des Affaires religieuses ? Achever à temps les nombreux projets de construction (centre culturel, centre d'études et de recherches andalouses, bibliothèque urbaine, musée et centre islamique…) et de rénovation (palais royal d'El Mechouar, ruines, mosquées…), mais aussi de finaliser les listes d'invités des quelque 50 pays qui devraient participer, le programme des dizaines de colloques, du festival de musique spirituelle, des expos, etc., ainsi que la formation des techniciens des théâtres régionaux et des maisons de la culture. Un défi de taille sachant, d'après des participants, que «le travail n'a réellement commencé qu'au début de l'année en cours, alors que le choix de Tlemcen est connu depuis 2006 et que l'organisation d'un tel événement dans d'autres pays se prépare trois à quatre ans à l'avance.»
2-Des salles et de l'argent pour le cinéma
Autre grand chantier pour le ministère de la Culture : le cinéma. Le secteur attend de voir se concrétiser les projets de soutien à la formation aux métiers du cinéma, d'aide pour la réalisation des films historiques, de développement des salles… Et on sait déjà que ce ne sera pas simple : l'Etat a annoncé qu'il introduirait une taxe sur la publicité pour financer les films, mais les modalités n'ont pas encore été fixées. Le ministère voudrait récupérer les salles de cinéma, sous la coupe des APC qui, elles, rechignent à les céder. La réhabilitation de certaines d'entre elles (Afrique, Omar Khayyam) n'avance pas, et la nouvelle autorisation que les diffuseurs/distributeurs privés doivent demander au ministère de la Culture, nouvelle contrainte bureaucratique, risque de freiner la projection des films.
3-La grogne autour du statut de l'artiste
Des contrats de travail, une sécurité sociale, une protection de la propriété intellectuelle… Khalida Toumi trouvera-t-elle un terrain d'entente avec le Syndicat national des artistes ? En juin dernier, à l'occasion de la Journée nationale de l'artiste, ces derniers avaient reproché à la ministre son manque de volonté politique, qui, pour calmer le jeu, avait proposé la création d'un conseil national des arts et de la culture dont le rôle serait de délivrer une carte différenciant les amateurs des professionnels. Affaire à suivre.

Economie :
1-Le lancement de Medgaz
Alors que Chakib Khelil, à l'époque où il était ministre de l'Energie, avait annoncé la mise en route du gazoduc sous-marin Medgaz entre l'Algérie (Beni Saf) et l'Espagne (Almeria) pour septembre 2010, qu'en est-il aujourd'hui ? Son lancement sera-t-il encore une fois reporté ? Quoi qu'il en soit, si retard il y a, les raisons en seront plus politiques qu'économiques. Même si l'ancien conflit opposant Repsol à Sonatrach a été tranché en faveur des Algériens, il continue de peser sur les relations entre les deux pays.
2-Les négociations avec l'OMC
Après les déclarations de Mustapha Benbada, ministre du Commerce, comme quoi «l'Algérie n'est pas pressée d'adhérer à l'Organisation mondiale du commerce», à quand sera fixé le prochain round des négociations ? La Loi de finances complémentaire 2010, qui conforte celle de 2009, donnera aux Européens de quoi dénoncer la politique protectionniste de l'Algérie qui n'a toujours pas résolu les questions relatives au commerce informel, à la distribution de contrefaçon ou encore à l'importation des véhicules d'occasion. Enfin, le gouvernement devra trancher : l'Algérie veut-elle, oui ou non, adhérer à l'OMC ?
3-Un agenda d'investissements avec les Américains
Industrie, ressources en eau, travaux publics, santé et surtout énergie… Tous les représentants des ministères concernés recevront du 25 au 30 septembre une cinquantaine d'hommes d'affaires américains lors de la conférence maghrébine sur l'entreprenariat. Objectif : étudier les opportunités d'investissement en Algérie. La réunion a été préparée par Pradeep Ramamurthy, directeur principal de l'engagement mondial à la Maison-Blanche, et Charles Edward Kiamie, directeur des affaires extérieures du Middle East Partnership Initiative (MEPI), en visite à Alger pendant l'été. Une rencontre capitale, puisque les Etats-Unis sont les premiers clients et sixièmes fournisseurs de l'Algérie.
4-L'audit de Djezzy
L'expert financier, Hadj Samir Ali Mohand, qui étudie le dossier du rachat de Djezzy et appuyé par des bureaux d'études étrangers, doit finaliser son audit avant la fin de l'année. Mais on ne sait pas encore ce que l'Etat, qui a prévu de racheter l'opérateur, en fera après. En l'absence de transparence dans la gestion de ce dossier, des questions restent en suspens : est-ce que le gouvernement choisira de faire de Djezzy un deuxième opérateur public ? Et dans ce cas, comment va-t-il gérer cela avec Mobilis ? Ou cèdera-t-il les actifs à un privé algérien ? Dans ce cas, Cevital aurait peu de concurrence…
5-La régulation du marché
L'adoption, en août, de deux nouvelles lois sur la concurrence et les pratiques commerciales est un premier pas contre la spéculation et la flambée des prix. Mais on ignore encore comment elles seront appliquées, d'autant qu'elles ne concernent pas uniquement le ministère du Commerce, mais aussi celui de l'Agriculture, des Collectivités locales, etc., chacun devant mettre en place ses propres instruments de régulation du marché.


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