Le secteur urbain d'Es-Seddikia fait actuellement face à d'autres problèmes liés au manque d'effectif Il y a avait foule devant les guichets du secteur urbain d'Es-Seddikia en ce mercredi matin, où femmes et hommes s'impatientaient à l'attente de la jeune préposée qui revenait, à chaque fois, remettre les pièces d'Etat civil et autres documents paraphés aux demandeurs après les avoir appelés nominativement. Dans le brouhaha, la voix de cette jeune vacataire est inaudible, ce qui l'oblige à crier plus fort pour se faire entendre. Dans le grand hall, bien agencé, certains guichets sont peu sollicités par rapport à d'autres. L'ambiance est quelque peu tendue, ce qui fait sortir de son bureau, M.Aït Merar Nedjadi, le délégué du secteur urbain, situé à l'étage supérieur. Il balaie du regard tout le hall pour s'enquérir de visu de cette situation qui le dérange franchement. «L'antenne administrative est fermée pour manque d'encadrement», dira-t-il l'air inquiet en soulignant que la responsable chargée de signer les pièces administratives est défaillante en désertant son poste. Il déclare en substance que le secteur urbain d'Es-Seddikia fait face actuellement à d'autres problèmes liés au manque d'effectif pour remplacer un autre agent qui a été relevé de ses fonctions alors que son remplaçant est en congé et l'autre en arrêt maladie. «Je vais de ce pas à l'annexe, située non loin du secteur urbain, dans l'espace de la Cité HLM, parapher le courrier et les pièces demandées par les citoyens ayant fait leur demande», expliquera-t-il non sans faire cette remarque : «J'ai d'autres obligations à la Division de la Voierie et de la Circulation dont je suis le délégué et je n'ai pas le temps de faire le travail des autres». Pour cet élu, le seul point de satisfaction relevé au cours de cette rentrée sociale réside dans la réouverture du marché Ibn Rochd, entièrement rénové, et la participation des jeunes de la Cité HLM qui ont enlevé des quantités impressionnantes d'ordures et de gravats jetées dans les espaces verts par les marchands des fruits et légumes et autres poissonniers qui avaient, pendant plusieurs mois, illégalement occupé la grande esplanade.