L'affaire des onze agriculteurs d'Ouricia, commune située à 9 km de Sétif, accusés d'irrigation de cultures avec des eaux usées, rebondit. Celle-ci remonte à l'été dernier, quand des habitants de la localité précitée alertent la brigade de la gendarmerie nationale de la bourgade, laquelle prend les choses en main. L'enquête démontre que les agriculteurs recouraient à des forages suspects pour l'irrigation de leurs cultures. L'eau utilisée dégageait des odeurs nauséabondes ayant incommodé les riverains qui ont donné l'alerte, faut-il le rappeler. Les investigations des hommes en vert ont démontré que des puits sont creusés à proximité des conduits d'évacuation des eaux usées. Selon une source digne de foi, le résultat d'analyse de l'échantillonnage prélevé montre la présence d'agents pathogènes, générés sans nul doute par l'infiltration d'eau de mauvaise qualité bactériologique. Pour prouver leur bonne foi, les mis en cause exhibent un certificat établi par un autre service de contrôle, lequel s'appuie sur l'analyse physico-chimique ne déterminant en général que la présence des métaux dans l'eau. Pour un complément d'information, une autre expertise est demandée par l'appareil judiciaire.