On se demandait un peu quelle serait la réaction du consommateur algérien par rapport au tapage médiatique auquel a eu droit une supposée imminente pandémie de la grippe aviaire. Apparemment, la chose ne semble pas déranger nos concitoyens, puisqu'une virée dans les marchés de la ville nous démontrera que la consommation du poulet ou de la viande de dinde est restée régulière et n'a guère régressé ces deux dernières semaines. Même les commerçants n'ont pas remarqué un recul des ventes, malgré la hausse des prix du poulet qui s'est vendu vendredi à 210 dinars le kilo contre 340 dinars le kilo de la viande de dinde. La seule chose qui peut arrêter la consommation du poulet n'est donc qu'une malencontreuse élévation des prix. Sans cela, il aura toujours sa place de choix parmi les mets.