Beaucoup de Tiarétis n'oublieront pas de sitôt la lâche agression dont a été victime la famille Belhadj qui réside à la cité Amar Boulis au lieudit coopérative El Fallah, un certain 28 août 2010, c'est-à-dire la nuit du 15ème jour du Ramadhan. En plein mois de piété et du pardon, une bande cagoulée s'est introduite dans la villa des Belhadj non sans terroriser, après les avoir ligotées, la femme et sa jeune fille, le père étant à la mosquée pour effectuer sa prière surérogatoire. Accourus sur les lieux, quelques heures après le forfait, les policiers ont entrepris une recherche qu'ils disent fructueuse puisque de jeunes suspects ont été arrêtés sur de simples présomptions et indications sommaires de la femme. Sont-ils les auteurs réels de l'acte ou de simples lampistes ? Chez les Belhadj «on reste sceptique» car des preuves irréfutables manquent. Au-delà du travail fourni par les éléments de la police judiciaire et la saisine de la justice, la famille victime est toujours dans l'expectative.