Les bénéficiaires des 52 LSP des 707 logements construits au chef-lieu de wilaya, « le premier projet réalisé à travers la wilaya et qui était sensé constituer un édifiant exemple de la formule LSP », rappellent-ils, n'en finissent pas de subir les inconséquences de l'administration ayant piloté ce projet. Ils ont frappé à toutes les portes, ne rencontrant que sourde oreille ou alors hypocrisie et vagues promesses. Ils ont décidé que, finalement, il ne leur restait qu'à prendre à témoin l'opinion publique par le biais de la presse. Ils racontent que les logements leur avaient été remis par le promoteur, l'agence foncière, au cours de l'année 2000, inachevés à 20% (cour et étanchéité). Ils ont pris en charge eux-mêmes les travaux, ce qu'ils ne pouvaient consentir pour les travaux sur la voie publique. A cet égard, concernant la voierie, bordures et carrelages des trottoirs, l'agence foncière leur avait signifié que c'était soit à la DUC, soit à la commune de les prendre en charge. En effet, l'une ou l'autre devait disposer de 50 000 DA par logement au titre de la participation de l'Etat pour la réalisation de ces travaux. Depuis, chaque hiver, l'on vit les pieds dans la gadoue. Et si à ce jour, les logements sociaux et RHP (résorption de l'habitat précaire) de deux cités mitoyennes ont bénéficié des travaux en question, leurs constructions demeurent privées de ce que l'Etat a consenti en leur faveur pour leur adhésion au programme LSP.