Les brasiers qui ont été déclenchés au milieu du mois écoulé et qui ont englouti des centaines d'hectares de forêt et d'arbres fruitiers à Tichy et ses alentours ont été un désastre de plus qui met à mort progressivement la faune et de la flore de la région. Les conséquences des ravages que subit ce couvert végétal par le fait des feux de forêt et des défrichements commencent à donner des signes des plus alarmants.En effet, d'après les habitants de la région, des animaux qui foisonnaient jadis sont devenus rares, tels les tortues, les hérissons et le singe magot.Concernant ce dernier, les vieux de la région attestent qu'ils sont en train d'assister à un phénomène qu'ils n'avaient pas l'habitude de voir auparavant et qui consiste aux dégâts qu'occasionne ce singe dans les différentes cultures. Ces habitants relient cela à la destruction de l'habitat naturel du singe magot dans lequel il vit durant ces deux dernières décennies. Du fait des dégâts provoqués, les villageois n'hésitent pas à abattre des signes magot. «Au rythme avec lequel ce singe est livré au massacre sa disparition est inéluctable. Il va subir le sort du Chardonnet qui est quasiment introuvable dans la région. Je regrette l'époque où notre région était un havre de paix, abritant des étendues de forêts denses qui regorgent d'animaux de toutes sortes» nous avoue, avec dépit, un sexagénaire. La destruction du couvert végétal au niveau des localités de cette région a commencé au début des années 80 par des feux de forêt qui s'amplifiaient au fil des années jusqu'à atteindre des proportions alarmantes, ne laissant aucune chance au couvert végétal de se régénérer.