Le directeur du logement, M. Smaïl, a indiqué qu'un programme concernant la réhabilitation des façades est prévu par la wilaya. Les balcons menaçant ruine font peser une menace sur la vie des habitants, sans que les autorités réagissent. Au niveau de la Cité Sellier, un quartier populaire relevant de la commune de Hydra, construite en 1958, dans le cadre du plan de Constantine, les chutes de pans de balcons sont devenues fréquentes. «L'autre jour, affirme un résidant, un gros morceau de balcon s'est détaché et a failli s'effondrer sur un groupe d'élèves, qui se dirigeaient vers l'école primaire. Heureusement qu'il n' y a pas eu de pertes humaines.» Un autre habitant précise que nombre de véhicules stationnés derrière l'immeuble «B» ont été endommagés par de nombreuses fragments de balcons. «Cela a causé de nombreux dégâts aux véhicules.» Il y en a même qui ont perdu leur pare-brise ou lunette arrière à cause de cette situation.Toujours, au niveau de ce bâtiment, une partie de la façade extérieure s'est détachée durant la nuit avant d'atterrir sur la terrasse des voisins du rez-de-chaussée. «Ces derniers se sont précipités à l'extérieur croyant à un tremblement de terre ou à un quelconque effondrement», témoigne un citoyen de cette cité. Toutes les démarches entreprises par les résidants afin de trouver une solution à ce problème sont restées vaines. «Cela fait plusieurs années que nous avons envoyé des correspondances aussi bien au P/APC, au wali délégué de la circonscription de Bir Mourad Raïs ainsi qu'aux responsables au niveau de la wilaya. Nous n'avons eu aucune réponse de leur part», affirme un groupe de résidants. Ceux-ci ajoutent que cette situation ne peut plus durer. «Nous sommes confrontés à un danger imminent, alors que les responsables ne bougent pas le petit doigt. Faut-il attendre des pertes humaines, comme cela a été le cas à Sidi M'hamed afin que ces responsables daignent enfin lancer les travaux de rénovations», s'interrogent les riverains. Dans la commune de Bab El Oued, l'APC s'est contentée de barricader le périmètre où des balcons se sont effondrés, sans engager de travaux. L'immeuble, situé sur la rue colonel Lotfi, offre un aspect hideux qui n'a guère fait réagir les autorités locales ou les services de l'OPGI. Même situation à El Harrach ou à bien Sidi M'hamed, ou encore à Belouizdad, où des parties de balcons se détachent régulièrement des façades.Le directeur du logement, M. Smaïl, a indiqué qu'un programme concernant la réhabilitation des façades est prévu par la wilaya. Reste que les cas extrêmes doivent être signalés. «Quand un cas se présente, il faut impérativement le signaler en urgence, pour qu'il soit pris en charge immédiatement», assure le directeur, qui ne manquera pas de s'en prendre aux APC qui ne se sont pas engagées dans ces opérations de réhabilitation. «Des travaux sont entrepris à l'APC d'Alger-Centre. On aurait voulu que ce travail soit mené avec la même application dans d'autres communes», poursuit M. Smaïl.