, L'opération d'éradication de l'habitat précaire, des sites de chalets et des bidonvilles, engagée dans la wilaya d'Alger, continuera l'an prochain jusqu'à atteindre son objectif qui est de reloger toutes les familles concernées. La liste est ouverte pour le relogement sur la base du recensement de 2007, a annoncé le directeur du logement de la wilaya d'Alger, M. Mohammed Smaïl, dans un entretien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l'invité de la rédaction. Dès aujourd'hui, 1 586 familles occupant des chalets ou habitant à Diar Echems ou des bidonvilles et des immeubles menaçant ruine, seront relogées, a-t-il fait savoir. Sur les 27 sites de chalets installés à Alger, suite au séisme de 2003, 14 sites seront transférés, fait-il observer. Selon M. Smaïl, le fichier national et un dispositif de contrôle post-relogement en cinq étapes permettent de détecter les fraudes (sous-location, revente…). La sanction est le retrait du logement, souligne-t-il. A propos du devenir de la cité de Diar Echems (construite dans les années 1950), une étude est en cours, précise-t-il, pour examiner tous les paramètres liés à la requalification des habitations. Quant aux sites récupérés après l'élimination des habitats précaires, qui font sans doute l'objet de convoitises inavouées, la destinée de chaque site est déterminée, rassure M. Smaïl, pour des espaces verts ou pour des projets d'utilité publique. Les baraques construites après l'opération d'éradication de l'habitat précaire sont démolies. Plus de 4 000 ont été démolies dans la wilaya d'Alger après leur construction, rappelle-t-il. La solution pour les familles qui sont dans ces situations est de déposer une demande de logement social, fait-il savoir. Il n'y a plus de F2 dans les nouveaux programmes de construction de logements, a fait remarquer M. Smaïl. Le directeur du logement de la wilaya d'Alger a, également, évoqué la question du vieux bâti de cette wilaya qui fait l'objet, dit-il, d'une opération de réhabilitation touchant non seulement les façades mais aussi les parties communes (terrasses,…). Il ne s'agit pas d'une simple opération de ravalement de façades comme il y en a eu par le passé, mais d'une vraie réhabilitation du vieux bâti. Concernant les balcons, ils sont endommagés à cause des pots de fleurs dans 90 % des cas, estime M. Smaïl. Pour lui, une grande responsabilité incombe aux habitants.