Bien que la ville des Zianides tente d'achever les derniers travaux des immenses projets entamés depuis plusieurs mois, il reste encore beaucoup à faire. À quelques semaines de l'inauguration de l'événement «Tlemcen, capitale de la culture islamique», la ville des Zianides tente d'achever les derniers travaux des immenses projets entamés depuis plusieurs mois. Cependant, des citoyens, dont l'association Aspewit qui promeut et préserve l'environnement de la wilaya, s'interrogent sur la restauration de la mosquée de Mansourah, particulièrement la clôture en pierre de taille «de l'avis de plusieurs spécialistes, ce genre de travail défigure la mosquée», dénoncent-ils d'un ton interrogateur et de s'inquiéter : «Ne pensez-vous pas qu'une clôture relèguera le monument au second plan?» Concernant les terrassements, il aurait fallu, selon les mêmes spécialistes, garder la topographie naturelle du site et mettre du gazon. Cessons la systématisation de l'urbanisation de tous les sites naturels et historiques, comme dit un dicton tlemcénien (traduit) «En voulant embrasser son fils, la cigogne lui a crevé l'œil» Et d'évoquer le «massacre de la Grande mosquée dont le minaret qui était ocre est devenu albinos». Lors d'une de ses incessantes visites à Tlemcen, Khalida Toumi, la ministre de la Culture a souligné que «La meilleure clôture pour sauvegarder les ruines de Mansourah, c'est de reconstruire les remparts et créer un espace vert, avec toutes les commodités, qui sera une zone tampon pour les cités limitrophes de Bouhenak et Imama, pour un développement durable». M.Morsli Bouayad de l'ASPEWIT se pose la question: «On se demande où est passé le comité d'urbanisme, d'architecture et de l'environnement?»