Un crash d'avion a été évité de justesse, vendredi soir, à l'aéroport d'Oran Es Sènia, lorsqu'un appareil turc, un airbus A370 affrété par la compagnie Air Algérie, a eu du mal à entamer les manœuvres pour son atterrissage. En effet, selon nos informations, tout a commencé très peu de temps avant l'arrivée, vers 23 heures, de l'airbus à l'aéroport d'Es Sènia avec, à son bord, 209 passagers en provenance de Djedda. C'est au moment de l'entame de l'opération de sortie du train d'atterrissage que le commandant de bord a pris connaissance d'une panne technique. En effet, le train d'atterrissage ne voulant pas s'ouvrir, l'équipage navigant, également turc, a dû recourir à l'évacuation mécanique de celui-ci. Panique à bord Une intervention pas facile, de l'avis des spécialistes, qui a nécessité près d'une heure. Pendant ce temps, l'appareil s'est vu obligé de continuer à survoler l'aéroport et ses environs, en attendant que le technicien du vol 4431 en provenance de Djedda réussisse à évacuer mécaniquement le train d'atterrissage et réparer les roues, également bloquées selon nos informations. Les équipes au sol étaient déjà en alerte rouge et se tenaient prêtes à intervenir. C'est ainsi qu'une panique générale s'est emparée des passagers qui, pour rappel, revenaient de la Omra. La plupart d'entre eux ont, durant de longs moments, pensé à une issue tragique. Selon certains témoignages, de nombreux passagers ont succombé à la panique. Des cris, des pleurs et des lamentations fusaient de toutes parts. Enfin, ce n'est qu'aux environs de minuit que l'airbus A370 a réussi à atterrir sur l'aérodrome d'Es Sènia où de nombreuses équipes d'intervention, entre services hospitaliers, protection civile et sécuritaires, étaient déjà sur place et en alerte maximum pour parer à toute éventualité. D'autres informations attestent que l'appareil s'est immobilisé au milieu de la piste. Il aura fallu l'intervention des équipes de spécialistes au sol pour le dégager. Finalement, de l'avis de tous, une catastrophe majeure a été, encore une fois, évitée de justesse en cette période de fête.