Théoriquement, les cités Zeramna et Sicel disposent d'un quota non négligeable de taxis, qui leur sont exclusivement destinés. La réalité est tout autre cependant, car les espaces aménagés devant servir d'aire de stationnement aux taxis de ces deux grandes cités, n'ont jamais accueilli le moindre véhicule. L'on constate que, dans ces deux cités, les taxis deviennent une denrée rare. Pourtant, au centre-ville, les trois quarts des véhicules sont jaunes. Mais où sont donc passés ces taxis qui ont bénéficié d'une ligne bien indiquée? Interrogés, plusieurs taxieurs, dont des syndicalistes, évitent d'y répondre clairement mais laissent cependant comprendre que tous ceux qui doivent desservir les lignes Zeramna et Sicel exercent ailleurs en concurrençant les usagers d'autres lignes. Une intervention rapide de la direction des transports est plus que souhaitable, afin que la loi reprenne ses droits.