Un projet de construction de logements contesté Dans une longue pétition, qu'ils ont l'intention d'envoyer au premier magistrat du pays, les habitants de 3 quartiers voisins de Hammam Salihine, à savoir la cité des cadres, le quartier Zemit et le lotissement chahid Nasri, dénoncent le projet de construction de 40 logements de type promotionnel sur un terrain qui serait, selon eux, «inondable, car bordant les rives d'un oued et où sont enfouis les canalisations d'évacuation des eaux usées». Les protestataires déplorent vivement le manque d'écoute des autorités locales et l'incapacité de celles-ci à travailler de concert avec les citoyens afin que la reine des Ziban ne pâtisse pas d'une urbanisation échevelée et d'une densification d'habitations dont «les répercussions négatives sont l'apparition de nombreux maux sociaux, la saturation des services et la destruction rapide du mobilier urbain». Les riverains de ce lot de terrain où les travaux de nivellement et de creusement des fosses des fondations sont en cours, ne comprennent pas comment un espace, initialement destiné à un jardin public, où l'on pourrait trouver un peu de quiétude, ait pu être détourné de sa vocation initiale. Les signataires de la pétition interpellent les services compétents pour mettre le holà à ce projet qui «dénaturera tout l'espace urbanistique des alentours et aura des conséquences néfastes sur la vie de l'ensemble des riverains».
Deux enfants percutés par un autobus Lundi, peu avant midi, deux enfants, un garçon de 6 ans et sa petite sœur de 4 ans, en traversant le boulevard Emir Abdelkader, au niveau du quartier de la gare, devant le pont enjambant la voie ferrée, ont été percutés par un autobus de transport urbain sous les yeux de leur père, vendeur à la sauvette de cacahuètes et autres bonbons, qu'ils allaient rejoindre. Transportés au service des urgences de l'hôpital Bachir Benacer, les deux victimes étaient dans un état préoccupant, notamment la fillette qui a été grièvement touchée à la tête et a succombé à ses blessures, mardi après un coma de près de 24 heures. Les services de police ont ouvert une enquête afin de déterminer avec précision les circonstances de ce drame qui a jeté l'émoi au sein des habitants de la ville.