Alors que la capitale manque cruellement d'espaces dédiés à la détente et à la villégiature, le peu de forêt qui a échappé au détournement du foncier et à la dégradation de ces dernières années ne semble aucunement susciter auprès des pouvoirs publics un quelconque intérêt. A l'est de la capitale, des travaux de réhabilitation ont été menés à terme au niveau de la forêt de Ben M'red. Dans la commune de Bordj El Kiffan, les dispositions devant sauvegarder ce site forestier de la dégradation n'ont pas été prises en considération par les pouvoirs publics. Le bois est toujours occupé par des indus occupants qui y ont élu domicile, en y installant une trentaine de baraques de fortune. Au fil du temps, le nombre de ces baraques a augmenté considérablement. Cette situation dénote d'un laisser-aller avéré de la part des pouvoirs publics qui doivent limiter les extensions qui s'opèrent au niveau de ce bidonville, d'autant plus que ce dernier est implanté dans une forêt censée faire l'objet d'une attention particulière. Les équipements récréatifs installés récemment au niveau de ce bois ont subi des dégâts de la part de quelques jeunes inconscients qui fréquentent ce bois, dont la première vocation est de servir de lieu de détente et de villégiature.