Les salles de jeux continuent de faire des victimes et de créer des assassins. Fonctionnant sans aucune réglementation, ces salles de jeux ont été décriées à plusieurs reprises par les citoyens tant leur commerce est devenu néfaste aux jeunes, mais aussi pour tout l'environnement à cause du tapage, de la débauche et du banditisme que subissent ces lieux. Ainsi, dimanche dernier, un adolescent de 16 ans a été assassiné par un garçon de 12 ans à la cité du 5 Juillet à Djelfa, a-t-on appris lundi de source sécuritaire. Le crime s'est déroulé dans une salle de jeux suite à une rixe entre deux garçons, dont le plus jeune s'est servi d'un couteau pour accomplir son forfait, a précisé la même source. La liste de ces forfaits est longue. Il est temps que les pouvoirs publics s'intéressent de plus près à ces salles de jeux. Trois morts par intoxication au champignon à Tiaret Trois membres de la famille Ameur Ebderahmane, demeurant à Serghine (160 km à l'est du chef-lieu de wilaya de Tiaret), deux enfants âgés de 6 et 9 ans et leur mère sont décédés avant-hier les uns (les enfants) après leur transfert à l'hôpital de Aïn Oussara et la maman à Djelfa trois jours après avoir consommé tous du champignon. Une sorte de végétal que les autochtones appellent « tareghda » qu'ils consomment plus par manque que par gourmandise. Hospitalisés une première fois aux UMC de Ksar Chellala, ceux restés sous observation pendant vingt-quatre heures en sont sortis indemnes, mais les autres membres ont rechuté car l'intransigeance du père aurait été telle qu'il a fallu céder, nous dit une source locale qui a tenu à garder l'anonymat. Un drame familial qui n'est pas sans nous rappeler les dures conditions de vie de ces contrées reculées de la wilaya où l'on meurt aussi de rage et d'envenimation scorpionnique de par la nature abrupte des lieux. Il est difficile de connaître les causes réelles de cette tragédie qui intervient à équidistance entre deux wilayas et trois infrastructures hospitalières. Quand le citoyen s'implique Le voleur qui a subtilisé dimanche dernier un téléphone portable à une jeune fille à la sortie d'un taxiphone jouxtant la Grande Poste, située en face du siège de la wilaya de Sétif, a été vite intercepté par des citoyens présents sur les lieux. Ces derniers, qui ont toujours en mémoire les forfaits commis par des quidams à l'encontre de paisibles commerçants de la capitale des Hauts-Plateaux, ont non seulement réagi mais bien corrigé le voleur qui avait sur lui quatre autres portables volés. Alertés par ces citoyens qui ne veulent plus fermer l'œil sur les pratiques des voyous pris la main dans le sac, les policiers, qui se sont empressés d'embarquer le voleur, ont par la suite invité la victime à se présenter au commissariat pour l'émargement de la déposition d'usage. L'apprenti voleur arrêté Ne se doutant pas qu'il était repéré et suivi par un employé de l'agence postale de Bir El Arch, localité située à 40 km à l'est de Sétif, un apprenti voleur qui s'est, on ne sait comment, infiltré à l'intérieur de l'agence pour « faire le plein » a été appréhendé mercredi dernier par les éléments de la brigade de gendarmerie de la bourgade au moment où il allait perpétrer son forfait. Le jeune homme d'une vingtaine d'années, qui agissait seul, a été déféré dimanche dernier devant le magistrat instructeur près le tribunal d'El Eulma, qui ordonna le mandat de dépôt, en attendant son jugement pour port d'arme blanche et tentative de vol. Typhoïde et panique générale à El Oued Selon les services de la prévention d'El Oued, 5 cas de typhoïde confirmés et 15 autres ont été enregistrés depuis jeudi dernier dans la ville d'El Oued. Les personnes atteintes, âgées entre 4 et 23 ans, habitent les quartiers El Asnam, El Gara et Essaâda. Les équipes techniques de ce service ont déclenché une enquête pour déterminer l'agent causal de cette maladie à transmission hydrique (MTH). Des échantillons de l'eau potable ont été soumis à l'analyse, à savoir l'eau du réseau public et les milliers de litres transportés chaque jour à bord de camions-citernes depuis les wilayas limitrophes et vendus à la population. L'eau produite par des unités locales de traitement des eaux a été également, analysée. Les services de la prévention n'étaient pas encore parvenus hier à déterminer la cause qui a provoqué la subite apparition de la typhoïde qui a semé la panique chez toute la population d'El Oued.