C'est bientôt les vacances. À défaut de moyens de loisirs comme les aires de jeux, les maisons de jeunes et les stades à la portée de tous nos enfants, ces derniers font des salles de jeux électroniques leur lieu quotidien. Au moment où des nations développées redoutent les conséquences des jeux électroniques, à l'exemple du Japon, où les jeux électroniques ont été accusés d'avoir provoqué des crises d'épilepsie photosensible ou autres malaises en regardant excessivement des dessins animés et qui les ont menés à l'hospitalisation, chez nous, et depuis quelques années, ces prétendus lieux de loisirs et de détente, que sont les fausses mais nombreuses salles de jeux, poussent tels des champignons vénéneux, dans les caves des immeubles, des garages, des pièces de logement. Pour gérer cet antre de malheur, la procédure est simple, il suffit de débrouiller un poste cassettes capables de grésiller nuit et jour des centaines de décibels de paroles indécentes, une vieille table de baby-foot ou de billard, quelques paquets de cigarettes et le tour est joué. Ainsi, ces lieux de loisirs devenus dangereux sont actuellement délibérément exploités sans aucune autorisation de la part des autorités concernées dans tous les quartiers des grandes cités. Ces nids de débauche précoce où l'on commence à apprendre dès l'âge de 6 ans, à côtoyer les aînés, à fumer son premier mégot ou même son premier “joint” et à éduquer son goût et son penchant aux paroles insultantes ( mises en musique)... continuent malheureusement leur néfaste activité parfois même sous l'oeil protecteur des parents qui récoltent les gains de cet investissement illicite et qui ne présente aucune sécurité pour la société puisque tout le monde y accède facilement ; ivrognes, malfrats et dont les soirées sont généralement sauvagement parachevées par de nombreuses rixes.