La crise de logement au niveau de la commune de Kherrata ne cesse de prendre de l'ampleur. Cette situation peu reluisante dans laquelle s'enlise cette localité d'environ 36 000 âmes et la conséquence, d'après les élus, à l'écart considérable entre l'offre en logement et la demande.Le nombre de dossiers en attentes d'être satisfaits au niveau de la daïra qui est, selon les élus locaux, de plus de 4500 demandes, illustre parfaitement l'ampleur du problème. Pour venir à bout de cette situation, qualifiée par certains élus de critique, relève du défi. Cela, si l'on tient compte du quota de logements programmés pour être réalisés ou ceux achevés et qui sont en attente d'être distribués qui est des plus insignifiants. En effet, actuellement le nombre de logements achevés ou en cours de réalisation dans le cadre de différents programmes est de 316 logements, dont 90 dans le cadre du PPDRI, 90 (RHP) 76 logements sociaux et 60 dans le cadre de (LSP). «Le retard qu'accuse notre commune en matière de mise à la disposition des citoyens de notre localité d'un toit décent qui est le rêve de tout un chacun, ne nécessite qu'une volonté de la part de la tutelle pour qu'il soit résorbé. La solution consiste à nous accorder un quota de logement à la hauteur de la demande et des besoins de la commune». Nous explique M. Medjdoub. Nacer, l'un des adjoints maire. L'indisponibilité de terrain qu'avance la tutelle à chaque fois que l'APC insiste pour la reconsidération du quota de logements accordé à la commune n'est pas, selon lui, du tout fondé.Certes, ces terrains sont d'un relief plus au moins accidentés, ce qui sous entend un surplus de coûts de réalisation.Toutefois, il est inadmissible que cette raison soit avancée pour camoufler le désarroi dans lequel patauge la population du fait de l'indisponibilité d'un toit décent pour s'abriter.