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Changements climatiques : L'Afrique est le continent le plus exposé
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Publié dans El Watan le 04 - 12 - 2010

Les températures en Afrique ont déjà augmenté d'un demi-degré, ce qui rend le continent encore plus vulnérable. On peut donc souhaiter que l'exercice de Cancun soit productif et ne renouvelle pas les déceptions de la conférence de Copenhague.
D'abord et avant tout, c'est l'augmentation de la température d'un demi-degré qui a été constaté. La Banque mondiale donne tout de suite le ton : «L'Afrique devient la région la plus exposée à l'impact des changements climatiques à travers le monde.» Les températures qui ont augmenté d'un demi-degré sur le continent devraient encore croître de 1,5 à 4 degrés Celcius d'ici 2099, selon l'International Panel on Climate Change (IPCC). Et cela aura deux conséquences : l'appauvrissement agricole et surtout la propagation de maladies graves. On pense que d'ici 2030, 90 millions d'Africains seront touchés par le paludisme. Et puis, on estime entre 9 et 20% les terres arables de l'Afrique subsaharienne qui seront incultes d'ici 2080.
Si les changements climatiques ne touchent pas directement la santé ou l'agriculture, c'est l'économie des pays africains qui sera dangereusement ralentie. La Banque mondiale rappelle les sommes déboursées lors des inondations au Mozambique en 2000. Cela avait coûté au pays 550 millions de dollars, entraînant une baisse du PIB de l'ordre de 1,5%.
Les actions de la Banque mondiale
La Banque mondiale a indiqué «avoir établi un plan d'action visant à l'adaptation au changement climatique, à saisir les opportunités d'atténuation des effets sur le continent, à renforcer les connaissances et les capacités techniques et à assurer plus de financements», reprend l'APS et ce, pour soutenir les pays africains. Cette stratégie de lutte contre les changements climatiques s'oriente principalement vers l'amélioration des prévisions météorologiques, la surveillance des ressources en eau, l'utilisation intelligente des terres, la préparation aux catastrophes et l'investissement dans le développement de technologies appropriées.
La Banque mondiale dispose d'ores et déjà de 7 milliards de dollars d'investissements qu'elle a commencé à mobiliser dans certains pays africains. Il n'en demeure pas moins que l'Afrique a les moyens politiques de faire entendre sa voix lors de la conférence de Cancun. Nullement émettrice de gaz à effet de serre, elle ne peut s'affranchir de courir, à l'instar d'autres pays émergents dans la course au développement. Il lui incombe de négocier sa part d'avenir dans le monde en mettant l'index sur le fait qu'elle soit victime des émissions produites par les autres continents et qu'elle serait à même de financer sa quote part de gaz à effet de serre qu'elle n'émet pas.
A défaut d'un retour d'argent, les négociations pourraient se quantifier en technologies et savoir-faire, secteurs dans lesquels le continent est en souffrance.


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