Le CRIC est un espace de concertations, de suggestions et de propositions entre les membres du pôle céréalier constitué de six wilayas de l'Ouest. Tiaret, premier pôle producteur national du blé, a été choisi pour abriter le Comité régional interprofessionnel des céréales (CRIC). La cérémonie d'installation, en présence des principaux acteurs, s'est tenue jeudi en présence du P-DG de l'OAIC (Office Algérien Interprofessionnel des Céréales) et du directeur régional dans l'enceinte de la salle des conférences de l'hôtel «Tagdempt». Le CRIC (Comité régional interprofessionnel des céréales), qui est «un espace de concertations, de suggestions et de propositions entre les membres du pôle céréalier», constitué de six wilayas (Tiaret, Tissemsilt, Saïda, El Bayadh, Naâma et Mascara). Le CRIC est chargé de «formuler des avis et recommandations sur l'organisation de la campagne céréalière, l'optimisation des moyens de transport et de stockage, la régulation des besoins en matière des blés et orge, la préconisation de plans d'action de lutte contre les adventices et autres fléaux des céréales». Le CRIC, composé de coopératives des céréales, des représentants de la chambre, des multiplicateurs de semences, des transformateurs, des représentants d'instituts, des banques et des boulangers entre autres, aura jusqu'à «préconiser les variétés de céréales à produire au niveau du pôle» et, enfin, «faire part de toute préoccupation dans le domaine». Un atout pour réussir Les missions, décentralisées, resteront une force de proposition, l'espace de son mandat qui est de trois années. Son bureau siègera quatre fois par an et autant de fois si la nécessité s'en fait sentir au niveau de la CCLS-Tiaret. Son président, qui est pour la circonstance M.Djeli Djelloul, représentera le CRIC au niveau du comité interprofessionnel des céréales. En marge de la rencontre, M.Kahal Noureddine, P-DG de l'OAIC a déclaré, en marge d'une rencontre avec la presse, que «l'objectif de la filière céréalière reste la réduction de la facture alimentaire et la dépendance». Le soutien de l'Etat aux agriculteurs a été, ajoute-t-il, un atout dans la réussite. «Nous payons le double du prix au marché mondial pour inciter nos producteurs à redoubler d'effort mais cette politique n'a pas été sans conséquence sur les autres car l'Algérie importait jusqu'à 50% de la production mondiale des blés». S'agissant de l'investissement et des CCLS sous-équipées pour faire face aux opérations de moissons battages et labours semailles, le P-DG de l'OAIC a fait savoir qu'il y a «acquisition de balances mobiles pour les affecter dans les points de collecte et acheter des équipements pour leur location aux petits fellahs». S'agissant de l'approche préconisée à l'issue des installations des six comités régionaux, M.Kihal déclare «ne pas vouloir s'enfermer dans une démarche systémique».Dorénavant, dira-t-il, la décision à la base primera. Inutile de décrire la satisfaction des principaux acteurs qui ont tenu à «saluer l'initiative» car il y va de l'avenir de l'agriculture en Algérie.