Une grâce présidentielle en faveur du condamné à mort Mohamed Gharbi était presque inespérée et pourtant elle a bien eu lieu, mais pas de la moindre des façons. Sa peine a été commuée à vingt ans de prison, soit un retour au premier jugement prononcé contre lui. Cette grâce rend ainsi Mohamed Gharbi, qui a déjà purgé dix ans de prison, libérable à travers une demande de liberté conditionnelle qui permettrait d'annuler les dix autres années de réclusion restantes. Dans ce cas, une somme de 1,1 million de dinars lui sera réclamée à titre de caution pour bénéficier de cette forme absurde de libération, selon ce qui a été expliqué à la famille Gharbi. Rappelons qu'au cours du procès, l'épouse de la victime, le repenti Ali Merad, avait argué que son défunt mari travaillait pour les services de renseignements, ce qui, pour certains, aurait conduit à sa condamnation à mort.