Un colloque international sur les femmes d'Afrique et de la diaspora intitulé «Ecritures nouvelles, nouveaux espaces, nouveaux territoires» s'ouvrira dimanche à Alger. Ce rendez-vous littéraire, organisé par l'université d'Alger II (Bouzaréah) en collaboration avec l'université du Maine (Etats-Unis), sera l'occasion de se pencher sur l'expression féminine dans une tentative de destruction des frontières pour une meilleure lecture de la littérature au féminin. Avec comme invitée d'honneur l'écrivaine algérienne Maïssa Bey, qui animera d'ailleurs un débat, ce colloque regroupera des universitaires et des critiques de renom qui se passeront la parole avec comme ultime objectif, l'échange interculturel, le débat et la critique. Rigueur et érudition littéraire seront donc au rendez-vous. Durant les deux journées de ce colloque qu'abritera l'hôtel Safir de la capitale, plusieurs intervenants se relayeront. Parmi eux, Rachida Bousta Siagh qui parlera de l'émergence et des parcours des écritures féminines en Afrique, Amina Bekkat qui se penchera sur les «Paroles de femmes» et l'essai au féminin. Charles Bonn de l'université de Lyon s'intéressera à la féminité de l'écriture et l'irruption de l'histoire dans l'évolution du roman africain. Christiane Chaulet-Achour, actuellement à l'université de Cergy- Pontoise, en France, donnera une communication intitulée «Fatou Diome dans ses œuvres : espace et territoires des expatriés». Eveline Caduc de l'université de Nice, explorera l'écriture de femmes entre rêve et résistance : «Mère, fille, femme, l'héritage des mères ou la transmission refusée». Afifa Bererhi de l'université d'Alger II proposera une communication intitulée «Najat Hachemi, la traversée du ‘‘Dernier patriarche'' en catalan». Elizabeth Arend de l'université de Brême, en Allemagne, proposera pour sa part des «Réflexions sur le cinéma au féminin en Algérie». Yamilé Ghebalou Haraoui proposera une lecture des «Romans-corps et poétiques des passions multiples». Dalila Morsly de l'université d'Angers, France, Aïssata Soumana Kindo de l'université Abdou Moumouni de Niamey, Niger, Malika Hadj-Naceur de l'université Alger II, et Astrid Berrier de l'université du Québec à Montréal, figurent également parmi les intervenants de ce colloque.