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A propos de l'Eurasie arabo-musulmane
Publié dans El Watan le 15 - 11 - 2005

Un survol de la carte du monde permet de faire le constat global suivant : après deux guerres dévastatrices en l'espace de trente ans, l'Europe vit dans la paix et la prospérité, approfondit son intégration, s'élargit aux anciens pays socialistes, après avoir stabilisé la région des Balkans qui est sa partie la plus remuante, et s'apprête à intégrer d'autres pays européens.
Elle est devenue un centre d'attractions et un exemple. Après la dislocation de l'URSS et l'émergence des Etats-Unis comme seule puissance, l'Amérique du Nord représente le centre du pouvoir mondial. Depuis que le président Carter a remis au goût du jour les droits de l'homme, à la fin des années 1970, l'Amérique latine a tourné le dos aux dictatures, consolidé la démocratie et s'attelle au développement économique. Cependant, les inégalités sociales y constituent un danger potentiel sérieux. L'Asie, diverse et divisée, mais entreprenante, monte en puissance. Elle enregistre les taux de croissance les plus élevés au monde, mais reste encore vulnérable aux crises et s'évertue à mettre en place des mécanismes pour en limiter les effets. L'Afrique a été la dernière région à émerger sur la scène internationale. Elle a raté le train de la mondialisation, constitue un simple réservoir de matières premières et se voit menacée de marginalisation. Les efforts consentis pour se relever sont annihilés par des causes endogènes et exogènes. Le Nepad, censé constituer un sursaut salutaire, risque de ne pas avoir l'avenir escompté. D'une part, il est né sur la base d'arrière-pensées, nourries par certains de ses promoteurs qui l'envisageaient comme un marchepied pour arriver à réaliser des ambitions nationales. D'autre part, il a été concocté dans des cercles fermés et y est resté enfermé, privé de l'apport vital des citoyens dont l'avenir en est l'enjeu. (Un journaliste chevronné se plaignait récemment d'avoir cherché vainement à comprendre le Nepad, à identifier ses objectifs et à mesurer son impact). En survolant toujours la carte du monde, on s'arrête forcément sur des pays comme la Palestine, l'Irak, l'Afghanistan parce qu'ils font quotidiennement l'actualité sanglante. Ils sont situés dans cette partie arabo-musulmane de l'Eurasie qui s'étend entre l'Europe et les confins de la Chine et qui vit des guerres et des conflits depuis des décennies. Véritable poudrière, elle est composée de pays sous-développés, bien que riches en pétrole et en gaz dont ils contiennent, respectivement, 68% et 41% des réserves mondiales prouvées. Ils comptent pour 32% de la production mondiale de pétrole et 15% de gaz (Les Etats-Unis consomment environ 20 millions b/j de pétrole, soit le 1/4 de la production mondiale ou encore trois fois la consommation de la Chine). Selon des projections, en 2020, ils produiront plus de 40 millions de b/j de pétrole, soit environ 40% de la production mondiale qui se situera entre 100 et 110 millions de b/j. D'ici là, les trois plus grandes régions économiques du monde que sont les Etats-Unis, l'Extrême Orient et l'Europe, consommeront 60% de la production de pétrole et de gaz, soit respectivement 25%, 19% et 16%. Cet espace arabo-musulman comprend aussi des pays qui occupent des positions stratégiques pour les infrastructures d'évacuation des produits énergétiques vers les marchés de consommation. Celui qui le contrôlera, ainsi que ses richesses stratégiques, aura entre les mains les clés du pouvoir mondial. D'où l'intérêt que lui portent les grandes puissances qui ne dissimulent plus leurs convoitises. Pour contrôler cet espace sous-développé, instable, non structuré, véritable concentré de problèmes politiques, économiques et sociaux, il faudrait d'abord le pacifier et le stabiliser. Qui peut mener à bien cette tâche titanesque ? Les Etats-Unis ? Ce pays était devenu une puissance dominante majeure au Moyen-Orient après le fiasco franco-britannique de Suez, en 1956. Depuis la disparition du camp soviétique, il est la seule puissance globale sur la scène internationale. Son image et sa crédibilité ont subi des dommages difficilement réparables dans le monde arabo-musulman pour essentiellement deux raisons. La première, ancienne, tient à son alliance stratégique avec Israël et au soutien inconditionnel qu'il apporte à ce pays dans son occupation et sa répression du peuple palestinien. Ceci est vécu comme une suprême injustice par tous les peuples musulmans et non seulement par les peuples arabes. La deuxième est l'occupation de l'Irak et les difficultés qu'il y rencontre. Par ailleurs, l'instabilité du Moyen-Orient est aujourd'hui plus grande qu'il y a quelques années seulement. La lutte contre le terrorisme ne donne pas les résultats escomptés et la fin du régime baâthiste en Irak n'a pas été celle de la prolifération nucléaire. Politiquement, le test irakien est à haut risque. On peut importer une constitution et des institutions, mais on ne peut pas importer une culture démocratique que chaque peuple doit acquérir selon son génie propre et au rythme que lui permettent avant tout ses équilibres internes (pas de démocratie sans stabilité préalable et sans développement). Il y a enfin cette inquiétude qui vient de ce que les Etats-Unis s'estiment non tenus par le respect de la légalité internationale, ont tourné le dos au multilatéralisme et s'arrogent le droit d'attaquer qui ils veulent, quand ils veulent. Cette inquiétude, doublée d'un malaise, est d'autant plus grande que, hormis Cuba et la Corée du Nord, l'espace arabo-musulman apparaît comme la seule cible de la politique américaine. La stabilisation du Moyen-Orient ne pourra réussir qu'avec l'adhésion des peuples concernés. Aussi, pour jouer un rôle efficace dans une telle entreprise, les Etats-Unis ont-ils besoin de réparer les dégâts causés à leur image. Ceci passe impérativement par la fin de l'occupation de l'Irak et une solution juste et globale du problème palestinien qui est central dans l'équation moyen-orientale. Ceci nécessite des choix de la part de Washington, donc des renoncements. Par ailleurs, il n'aide en rien de continuer à présenter l'espace arabo-musulman comme la source de menaces réelles et potentielles pour la sécurité internationale, de le culpabiliser pour tout acte terroriste commis à travers le monde (on doit s'adresser aux causes du terrorisme et non à ses seuls effets) et d'assimiler Islam et terrorisme. Comme il n'aide en rien de continuer à l'encadrer par des bases ou des facilités militaires que les Etats-Unis ont semées de l'Europe orientale à l'Asie centrale en passant par la Transcaucasie et le Moyen-Orient. Il faut souligner que ce redéploiement militaire américain, opéré à l'occasion de la crise des Balkans et après les attentats du 11 septembre, sous le couvert de guerre contre le terrorisme, est dicté par une volonté de présence dans des points stratégiques, face à deux grands acteurs internationaux que sont la Russie et la Chine, deux puissances également intéressées par le Moyen-Orient et surtout l'Asie centrale à la stabilité de laquelle ils s'emploient dans le Groupe de Shanghai qui rassemble aussi cinq pays de la région. Si, comme l'évidence et les circonstances le suggèrent, les Etats-Unis ne sont pas en mesure de stabiliser seuls l'Eurasie arabo-musulmane, dont les richesses énergétiques sont vitales pour l'économie mondiale, et si, par ailleurs, ils sont incontournables dans pareille entreprise, quelle est la puissance la mieux placée pour être leur partenaire et à quelles conditions ?
ENJEUX DÉCISIFS
La Russie ? Cette puissance a les moyens et l'expérience, des intérêts déjà anciens dans l'Eurasie arabo-musulmane, une connaissance du terrain et une proximité géographique qui lui donnent des avantages certains. Après une décennie de flottement, elle s'est débarrassée de toute idéologie et a amorcé un retour en Asie centrale dicté par des raisons économiques (énergie), politiques et stratégiques (renforcement de la présence militaire). Son passé en Afghanistan et le boulet tchétchène nuisent à son image dans le monde et particulièrement dans l'espace concerné. Elle pourrait difficilement faire tandem avec les Etats-Unis qui désapprouvent sa coopération nucléaire avec l'Iran et dont elle souhaite la fin de la présence militaire dans la région qu'elle estime liée à la seule stabilisation de l'Afghanistan. Enfin, les différends stratégiques entre les deux puissances sont en hibernation. La Chine ? Elle est également proche par la géographie de l'Asie centrale où, après une très longue absence, elle affirme lentement, mais sûrement, son retour par le commerce et l'intérêt qu'elle porte aux ressources énergétiques de certains pays de la région, dont elle redoute, par ailleurs, la contagion des groupes islamistes sur les Ouigours de sa province du Xinjiang. Un accord signé en mai 2004, entre la Chine et le Kazakhstan, sur la construction d'un oléoduc de 1000 km, avant fin 2005, illustre cet intérêt. La Chine est également intéressée par le Moyen-Orient pour ses richesses énergétiques et en tant que débouché commercial important. La stratégie géopolitique de la Chine tient en un mot : la stabilité ; nécessaire au développement du pays en attendant l'avènement d'un monde multipolaire pour lequel elle travaille activement. Ce réalisme au service des intérêts nationaux lui dicte d'entretenir de bonnes relations avec les Etats-Unis, auprès desquels elle fait jouer quelques atouts. La Chine est le seul pays en mesure de faire plier la Corée du Nord sur son programme nucléaire et, grâce à sa grande capacité d'épargne, elle est un important acquéreur de bons du Trésor américain, donc l'un des principaux financiers du déficit budgétaire des Etats-Unis. C'est ce même réalisme qui lui dicte de ne pas accompagner ces derniers dans une entreprise de stabilisation de l'Eurasie arabo-musulmane où son image est relativement bonne. Par ailleurs, les deux puissances s'opposent sur des questions cruciales. Taiwan est un sujet d'inquiétude permanent bien que les Etats-Unis acceptent la formule de « deux systèmes un seul pays », depuis la normalisation sino-américaine en 1972. La loi anti-sécession votée par le Parlement chinois, le 14 mars 2005, qui autorise Pékin, pour la première fois, à « faire usage de moyens non pacifiques contre Taiwan si l'île envisageait une forme quelconque d'indépendance », doit être vue à la lumière de la résolution sur la garantie de la sécurité de l'île par les Etats-Unis, votée par le Congrès en 1979. La Chine voit aussi d'un mauvais œil le réarmement du Japon, avec les encouragements et l'aide des Etats-Unis, et le rôle joué par Tokyo dans la région pacifique. Elle considère aussi que l'appui apporté par Washington au Japon pour l'obtention d'un siège permanent au Conseil de sécurité est destiné à faire contrepoids à son ascension diplomatique. Comme elle voit d'un mauvais œil les bases et les facilités militaires que les Etats-Unis sèment dans les pays frontaliers, notamment en Asie centrale, et leur coopération militaire renforcée avec l'Inde, la Malaisie, Singapour, le Sri Lanka et la Thaïlande, manifestant ainsi leur volonté de demeurer la seule puissance en Asie. Le Japon ? C'est un allié sûr des Etats-Unis qui a des intérêts économiques dans l'Eurasie arabo-musulmane, dont il souhaite la stabilité. Il possède les moyens financiers et matériels pour aider efficacement les Américains. Cependant, sa constitution lui interdit d'avoir une armée combattante selon le principe pacifiste qu'elle prône depuis 1947. L'intégration des Forces d'autodéfense japonaises dans la stratégie militaire américaine n'étant pas possible, celles-ci ont commencé à apporter une aide sur le terrain (Irak) par l'envoi de troupes non combattantes. L'aide japonaise peut être importante, mais non suffisante pour stabiliser la région en question. L'Inde ? Pays le plus peuplé de la planète après la Chine, son intérêt pour le monde arabo-musulman est autant politique, qu'économique et commercial. Pendant longtemps proche de Moscou, l'Inde construit actuellement de nouvelles relations avec les Etats-Unis. Elle a de sérieux problèmes de voisinage, et son image dans l'espace arabo-musulman est ternie par la question du Cachemire et ses relations tumultueuses avec le Pakistan. Toute immixtion de ce pays dans une région -où elle a tourné le dos à des amitiés traditionnelles - risquerait de mettre en péril sa paix intérieure. L'Union européenne ? Elle a des handicaps sérieux dont le premier est que cette puissance n'est pas une nation, avec toutes les conséquences que ceci implique pour la formulation d'une politique étrangère et de sécurité commune. Après le rejet de la Constitution, inquiète, elle se cherche de nouveau. Elle est entrée dans « une période de divisions, de doutes, d'incertitudes », selon les propos du président Chirac qui s'était fait l'écho de cette inquiétude à la veille du référendum sur la Constitution européenne. L'Europe politique, capable de faire émerger une véritable puissance européenne, doit encore attendre. D'autant plus qu'une Europe élargie préserve l'influence des Etats-Unis et la rend contrôlable pour l'empêcher de devenir un contrepoids. Malgré ses insuffisances et faiblesses, l'Europe est une puissance qui compte sur la scène internationale et elle est le seul allié des Etats-Unis dans l'Alliance Atlantique. Au moment où le crédit moral des Etats-Unis est au plus bas, celui de l'Europe a été relativement épargné. Elle paraît naturellement désignée pour seconder les Etats-Unis dans la stabilisation de l'Eurasie arabo-musulmane, mais ceci nécessite la réunion de certains préalables : un assainissement des relations entre les deux alliés et en premier lieu de la relation transatlantique qui est le fondement de l'ordre néolibéral mondial et la pierre angulaire de la sécurité de l'Occident, une clarification des rôles et des objectifs, un retour vers le respect de la légalité internationale et, plus discrètement, un marchandage des intérêts. En somme, si les Etats-Unis veulent intégrer l'Europe dans la stabilisation de l'Eurasie arabo-musulmane, ils n'ont d'autre choix que de lui reconnaître le statut de partenaire à part entière. Après tout, le partenariat euro-méditerranéen (Processus de Barcelone) qui fête dans quelques jours son dixième anniversaire, l'initiative américaine du « Grand Moyen-Orient » ou encore le dialogue méditerranéen de l'OTAN visent à établir la paix, la sécurité, la liberté et la démocratie et l'économie de marché. Les deux parties partagent les mêmes valeurs. Dès lors, comparés à ces nobles objectifs, les motifs de divergences devraient être secondaires donc, en principe, aisément surmontables. A moins que le contrôle des richesses énergétiques, dont la rareté a tendance à devenir structurelle (les cours du pétrole ont triplé depuis le début de 2002, plus la prévisibilité d'un peak-oil), ne soit la seule raison de l'intérêt porté à l'Eurasie arabo-musulmane. L'avenir de cet espace est pour le moins incertain car, en raison de ses richesses énergétiques, de ses faiblesses sur les plans économique, politique, social et militaire, de ses divisions (la situation actuelle du Moyen-Orient rappelle celle du XIIe siècle pendant les croisades), de l'absence de toute structure fiable, il est la proie des convoitises des grandes puissances. Comme au XIXe siècle lorsque les grands empires coloniaux de l'époque se disputèrent, puis se partagèrent le contrôle de la région. A cette différence près que les enjeux sont aujourd'hui décisifs, les acteurs plus nombreux et leurs arguments différents.


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