Les boulangers dénoncent les minoteries privées Les boulangers se retrouvent encore une fois otages des minoteries privées. C'est du moins ce qu'affirme, Youcef Kalafat, président de l'Union nationale des boulangers (UNB), affiliée à l'Union nationale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Ce dernier a saisi, hier, le ministère du Commerce pour dénoncer, les «dépassements de certains gérants des minoteries privées». Il vient de solliciter, pour la énième fois, la tutelle pour mettre un terme à l'augmentation des prix de la farine réservée à la fabrication du pain. «Les gérants des minoteries privées ont commencé leur acharnement en nous obligeant à assumer les frais du transport de la farine de la minoterie jusqu'à la boulangerie», déplore Youcef Kalafat avant de reprendre : «Cerise sur gâteau, ils ont augmenté le prix de la farine, depuis quelques semaines de 300 DA le quintal, alors qu'il est fixé, par la loi, à 2000 DA le quintal, livraison incluse.» La farine vendue à 2300 DA le quintal est facturée à 2 000 DA, selon notre interlocuteur. En plus des livraisons moyennant près de 5000 DA, certains boulangers se retrouvent face à des commerçants qui refusent de leur vendre l'ingrédient de base du pain, préférant l'écouler aux grossistes. Ce qui contraint, selon le président de l'UNB, les boulangers à se la procurer auprès des grossistes au prix de 2500 DA. En conséquence, certains boulangers ont baissé rideau en attendant de trouver un terrain d'entente avec ces minoteries. Quant aux minoteries publiques qui continuent de céder le quintal de farine au prix légal, elles ne peuvent satisfaire toute la demande, d'autant plus que la plupart ont leurs clients habituels.
Jean-Pierre Raffarin à Alger les 30 et 31 mai Après une nouvelle visite au début du printemps, Jean-Pierre Raffarin, le «Monsieur investissements» de la France en Algérie, reviendra les 30 et 31 mai. Ces deux jours, un forum d'affaires multisectoriel réunira les PME françaises et algériennes. Cette rencontre est organisée par la Mission économique, le Mipmepi (délégation de l'UE en Algérie), la Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises, la Chambre algérienne de commerce et d'industrie… 5 ans de prison pour détournement de l'argent public Le tribunal criminel près la cour d'Alger a condamné à 5 ans de prison ferme les accusés Mohamed Djerar et Djamel Kheris, receveurs à la Banque extérieure d'Algérie (BEA-Agence d'Hussein Dey), pour détournement de deniers publics ayant porté préjudice à l'Entreprise régionale du ciment du Centre (ERCC). Selon l'arrêt de renvoi, les faits remontent au 10 août 2003, lorsque la BEA a déposé une plainte dans laquelle elle a expliqué avoir été contactée en 2002 par l'ERCC qui voulait confirmer des dépôts bancaires effectués par ses clients au niveau de l'agence d'Hussein Dey pendant la période allant de 1994 à 1996. Les fonds déposés par les clients de l'ERCC n'ont été ni enregistrés ni versés dans le compte bancaire de l'entreprise. L'ERCC avait estimé le montant des fonds détournés à 9 millions de dinars. En effet, les deux receveurs mis en cause avaient reçu les sommes d'argent versées par les clients et les avaient détournées au lieu de les enregistrer par ordinateur dans le compte de l'ERCC.