Les émeutes ont repris après la prière du vendredi dans certains quartiers de la capitale du pays, notamment à Bab el Oued, Belcourt et El Harrach. Après 48 h d'émeutes ayant embrasé certains de ses quartiers, Alger a renoué dans le calme dans la matinée, mais le risque d'un embrasement demeurait important. Une forte mobilisation policière était d'ailleurs visible dès la matinée de vendredi au alentour des mosquées et de certains quartiers sensibles de la capitale. Des hélicoptères survolaient le ciel d'Alger. Pour parer à toute éventualité, l'ensemble des rencontres programmées ce week-end, dans le cadre du championnat de football professionnel de ligue Une, ont été reporté par la Ligue nationale. Aucun bilan de ces manifestations contre la cherté de la vie n'a été donné jusqu'à là par les pouvoirs publics. Seule réaction des autorités, celle du ministre du Commerce, Mustapha Benbada, qui a annoncé dans la matinée que ses services "commencent à maîtriser la crise" et sa "résolution" serait "visible dès la semaine prochaine".