Les laboratoires Pfizer ont organisé, dimanche dernier à Alger, une conférence sur les derniers développements des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et les antidouleurs d'une nouvelle génération, les coxibs. L'invité d'honneur a été le professeur Andrew Whelton, membre du FDA Commitee, chargé d'examiner le profil de tolérance cardiovasculaire du Célébrex. Les conclusions de cette rencontre ont abouti à la nécessité tant pour les médecins que pour les patients de rester vigilants quant à toute apparition de signes ou symptômes. Le Célébrex sera utilisé avec prudence chez les patients atteints de rétention de liquides, d'hypertension ou de problèmes cardiaques. Dans des études cliniques, les effets secondaires les plus courants avec ce médicament sont la dyspepsie, la diarrhée et les douleurs abdominales, qui sont généralement de légères à modérées. L'innocuité de cet anti-inflammatoire a été mise en doute sans pour autant le retirer du marché mondial. En décembre 2004, il a été décidé le maintien de la commercialisation de ce médicament en Algérie avec arrêt de la promotion. La reprise a été accompagnée par des recommandations dont l'évaluation du bénéfice pour les malades. Justifié par une augmentation du risque cardiovasculaire, qui n'a pas été pris en compte avant la mise sur le marché du produit, la prise de ce médicament a jeté la suspicion sur l'ensemble des coxibs.Les malades ne doivent pas le prendre en dehors des prescriptions de leurs médecins traitants et ne doivent jamais dépasser la durée du traitement prescrite. Le renouvellement de l'ordonnance ne peut se faire sans consultation médicale préalable et obligatoire. Le risque cardiovasculaire doit être évalué à chaque prescription. Elle doit être limitée aux poussées inflammatoires des arthroses à la posologie de 100 à 200 mg une à deux fois par jour et à la polyarthrite rhumatoïde à la posologie de 100 à 200 mg par jour.