Avec plus de 30 000 habitants générant plus de 30 m3/j de déchets ménagers, la cité Merj Eddib représente l'exemple type des cités dortoirs. C'est un bourbier grandeur nature. Eaux usées à ciel ouvert, routes défoncées, poussières et moustiques caractérisent les lieux. L'APC qui tente d'améliorer les choses n'arrive toujours pas à concrétiser ses promesses. Le dernier changement, à la tête de la délégation communale de la cité, apporte un peu d'espoir. Du moins, c'est ce qu'on relève chez Rachid Oudina, le nouveau délégué de l'APC chargé de la cité, qui déclare: «Nous avons préparé un plan d'action que nous entendons mettre graduellement en pratique. En premier lieu, la lutte contre la prolifération des moustiques va être sérieusement menée. Des campagnes de démoustication et de dératisation sont en préparation. Pour réussir cette opération, la décision est prise de doter le secteur de Merj Eddib d'une équipe d'hygiène qui aura pour mission toute action d'assainissement. Cette équipe a déjà entamé son travail par un recensement des bouches d'égouts ouvertes et en a comptabilisé tout de même plus d'une centaine qui seront toutes fermées pour limiter la prolifération d'insectes.» Et d'ajouter: «Parallèlement, on compte lancer une grande campagne de reboisement qui touchera tout le secteur.. L'éclairage public a également été diagnostiqué et la réhabilitation de l'ensemble du réseau a été programmée. Ces actions sont appuyées par les habitants de la cité qui sont appelés à se rapprocher de nos services et faire part de leurs remarques ou autres doléances. Nous avons besoin de l'apport de tous pour prétendre redonner à cette cité un lustre qui n'est pas du domaine de l'impossible.»