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Deux hommages à une légende
27e anniversaire de la disparition d'El Hadj M'hamed El Anka
Publié dans El Watan le 23 - 11 - 2005

La première aura lieu aujourd'hui dans la ville de Mostaganem, cité culturelle par excellence, où la musique populaire a connu un rayonnement incontestable. La seconde se tiendra le 25 novembre à l'Hôtel Hilton avec, comme organisateur principal, le fils du grand maître, El Hadi El Anka, qui a voulu cette année, selon ses dires, donner une dimension un peu plus grande à l'événement.
Si l'hommage de Mostaganem mis sur pied par M. Bennatia, directeur de la culture à la wilaya, est placé sous l'égide du ministère de la Culture et revêt en quelque sorte un cachet officiel, celui qui sera abrité par l'hôtel Hilton demeure dans la trajectoire établie et respectée depuis un certain nombre d'années par le fils, c'est-à-dire une initiative personnelle qui, pour cette fois, bénéficie de l'apport d'un sponsor privé. « Nous restons dans la tradition en essayant à chaque fois de faire en sorte que cet hommage soit un repère musical important pour entretenir le patrimoine légué par le maître », nous dit El Hadi. Pour ne pas faillir à la règle, le concert de musique chaâbi qu'il a monté, et auquel il prendra part comme chanteur, sera animé par des pointures connues dans le genre, à savoir El Kobi, Chercham, Bourdib et Nadia Benyoucef. Une soirée souvenir donc pour célébrer l'anniversaire et rien d'autre. Autrement dit, pas d'exposition ni de conférence pour expliquer l'itinéraire artistique de celui qui a révolutionné le chaâbi. A l'autre bout, Mostaganem, qui accueille pour le première fois l'événement, a mis sur pied, semble-t-il, un programme plus ambitieux qui s'étalera sur deux jours. M. Bennatia, qui a eu l'heureuse initiative de faire sortir El Anka de son microcosme algérois pour le faire connaître à d'autres régions du pays en partant du principe que le grand maître est d'abord une figure nationale, est parti de l'idée que cette date commémorative mérite une certaine solennité, en tout cas une considération à la mesure de la stature du cheikh. On annonce à cet effet la participation de plusieurs noms de la chanson populaire, dont celle (sous toute réserve) d'El Hachemi Guerrouabi, alors que Maâzouz Bouadjadj, qui se fait de plus en plus discret, serait évidemment l'invité d'honneur dans sa ville. Dans la liste, on parle aussi du jeune prodige de Relizane, Mustapha, qui chante El Anka comme rares sont les émules qui peuvent le faire. Là aussi, les deux soirées sont attendues avec une certaine effervescence par les amateurs du chaâbi, à la gloire d'un célébrissime interprète auquel la musique populaire lui doit beaucoup. L'hommage rendu à El Anka, s'il est indispensable pour le faire vivre encore et toujours dans les cœurs le plus grand chanteur compositeur du chaâbi de tous les temps, risque d'être incomplet sans le nécessaire approfondissement de son héritage qui reste, hélas, mal recensé et mal archivé. El Anka, c'est une partie importante de l'histoire du chaâbi dans notre pays. La rappeler par des galas, c'est bien, mais l'étudier pour l'enseigner aux talents à venir, c'est mieux.

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