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«Mettre les jeunes au centre des préoccupations»
Rapport 2011 de l'OIT sur l'Afrique du Nord
Publié dans El Watan le 27 - 01 - 2011

Le taux de chômage en Afrique du Nord est l'un des plus élevés du monde avec une estimation à 9,8% en 2010. La grogne sociale gagne – l'actualité en atteste – les pays d'Afrique du Nord.
Le principal motif de cette contestation est le chômage endémique qui touche les populations, particulièrement les jeunes. L'Organisation internationale du travail (OIT) revient, dans un rapport intitulé «Tendances mondiales de l'emploi 2011», sur le marché du travail dans cette région, dont les pays connaissent peu ou prou la même situation «inquiétante». Si dans le document des statistiques détaillées ne sont pas disponibles – l'OIT se basant sur les indicateurs de divers organismes, dont le FMI – les analyses déroulées reflètent un profond malaise régional similaire à toutes ces sociétés. «Même si la région a bien résisté à la crise» de par le fait que les marchés de la région ne sont pas intégrés dans les marchés internationaux, «les défis du marché du travail existant de longue date, tels que le chômage élevé et la faible participation des femmes au marché du travail, demeurent», précise l'OIT.
Ainsi, le taux de chômage en Afrique du Nord demeure l'un des plus élevés au monde avec une estimation à 9,8% en 2010.
Quelles en sont les causes ? «Un taux d'activité des femmes très faible, une trop grande dépendance à l'égard du secteur informel pour la création d'emplois, la lenteur des progrès réalisés vers la réduction de la pauvreté au travail et la forte prévalence de l'emploi vulnérable», énumère l'organisation. Ce taux, globalement en hausse, résulte avant tout du taux de chômage des jeunes extrêmement élevé estimé à 23,6% en 2010. Et si les jeunes Nord-Africains sont durement touchés par la rareté d'opportunités d'embauche, la frange qui en pâtit le plus est la gent féminine.
«La partie émergée de l'iceberg»
«La situation est pire pour les femmes que pour les hommes, puisque, selon les estimations, le taux de chômage en 2010 était de 15% chez les femmes contre 7,8% chez les hommes», avance l'OIT. «Autrement dit, moins d'un quart de la population totale de femmes en âge de travailler a effectivement un emploi, le potentiel que représentent les 75% restants, en mesure de contribuer à la croissance économique, n'étant pas exploité», explique l'OIT. Et ce nombre élevé de chômeurs, tout spécialement les jeunes et les femmes, n'est que «la partie émergée de l'iceberg». Parmi les emplois existants, beaucoup sont de faible qualité, sous-payés, précaires et ne respectent ni les normes fondamentales du travail ni le droit de représentation des travailleurs. Quelles sont les principales causes de la permanence de ces considérables déficits ? «La croissance économique ne crée pas des emplois d'une qualité suffisamment élevée, le taux intenable de croissance démographique étant manifestement devenu un fardeau», répond le rapport.
«Une génération perdue»
Mais pas seulement. Car l'inadéquation entre les compétences exigées et celles offertes par les personnes jeunes va croissant. «On peut le voir, par exemple, dans les taux de chômage élevés ou en hausse de titulaires de diplômes universitaires», est-il ajouté dans le document. En effet, pendant que de nombreux jeunes se plaignent qu'ils seraient disposés à travailler s'ils savaient où trouver un emploi, de nombreuses entreprises déplorent, dans le même temps, de ne pas parvenir à trouver des jeunes disposés à travailler. De même, ce que propose le marché du travail est très éloigné des attentes des jeunes à la recherche d'un emploi. Ainsi, ces jeunes sont qualifiés par l'OIT de «génération perdue». Des citoyens qui auront d'autant plus de mal à trouver un poste à mesure qu'ils demeureront longtemps au chômage de par l'érosion de leurs compétences et de leur motivation. «Il faut donc véritablement mettre la jeunesse au centre des préoccupations dans la région», préconise l'OIT. De même, le renforcement des institutions en charge du dialogue social «pourrait contribuer à favoriser une attitude plus positive», conclut l'organisation.


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