Les locataires de la cité des 300 Logements, située au sud-ouest de la localité de La Chiffa, et plus particulièrement ceux des immeubles A1, A2, B1 et B2, continuent à utiliser le gaz butane pour se réchauffer en cette période de pluie et de froid. Plusieurs correspondances ont été adressées aux services concernés, OPGI de Blida et d'El Affroun, Sonelgaz et à l'ancien wali de Blida, par les adhérents du comité du quartier afin que leurs foyers soient alimentés en gaz de ville. Seule une partie de cette cité a eu gain de cause. Les revendications des autres 150 logements de la partie ouest sont restées lettre morte. Construits en 1997 et distribués en 2001, les appartements sont dépourvus d'installation de gaz de ville à ce jour. Pourtant, le réseau de raccordement en gaz de ville est situé à moins de deux mètres en dessous de leurs habitations. Déjà privés d'électricité, plusieurs mois après la réception de leur appartement, les locataires endurent le problème d'absence de gaz de ville depuis une dizaine d'années. «Pourtant, nous ne demandons que l'application des instructions du président de la République à ce sujet», déclare un citoyen. Et un autre de faire remarquer qu'«au moment où l'on nous arrose au J T d'images de coins les plus reculés du pays bénéficiant de gaz de ville, certaines villes du Nord en sont dépourvues.» Contacté à ce sujet, un élu de l'APC de La Chiffa a déclaré que le non-raccordement au gaz de ville à la cité des 150 Logements incombe, en premier lieu, aux services de l'OPGI, maître de l'ouvrage. Ces derniers, selon notre interlocuteur, n'ont pas sous-traité avec les services de Sonelgaz ce volet, comme ils l'ont fait pour l'autre partie de la cité des 300 Logements. Après avoir épuisé toutes les voies, les locataires exigent l'intervention du wali de Blida, afin de saisir toutes les parties concernées et activer, dans les meilleurs délais, les travaux d'installation, de raccordement et d'alimentation en gaz de ville.