Les « clandos », pour les intimes, semblent disputer le terrain aux taxis collectifs et ceux équipés d'un compteur dans plusieurs artères de la capitale. Le mépris affiché par les chauffeurs de taxi à compteur à l'égard des citoyens a grandement favorisé l'implantation des taxis « clandestins » aussi bien à la rue Didouche Mourad (ex- place Audin), qu'à Bab El Oued. Ces chauffeurs de taxi clandestins sont disponibles à tout moment et offrent leurs services à raison de 20 DA la place. Ils sont très prisés surtout en fin de journée où les moyens du transport en commun se raréfient. Malgré les textes de loi, qui stipulent que le taxi doit desservir n'importe quelle destination de l'Algérois et que le client doit être pris en charge, il n'en demeure pas moins que les chauffeurs de taxi compteur appliquent leur propre loi, c'est-à-dire le diktat pur et dur, selon leur bonne ou mauvaise humeur. Les services chargés de la gestion des transports urbains sont interpellés afin d'intervenir et réglementer ce secteur qui se dégrade chaque jour davantage.
