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Deux tabous dans une économie en éternelle construction
Convertibilité totale du dinar et investissement à l'étranger
Publié dans El Watan le 14 - 02 - 2011

La convertibilité totale du dinar semble être un sujet tabou au même titre que les investissements algériens à l'étranger.
Les uns sont pour les deux options, d'autres contre et certains estiment que ce n'est pas encore le moment pour la convertibilité totale de la monnaie algérienne mais cela n'empêchera pas les investissements à l'étranger. Actuellement, la convertibilité est «courante» pour effectuer des opérations ponctuelles comme le paiement des importations, le change pour le voyage, équivalent à 15 000 DA, une fois par an et pour des soins à l'étranger. La Banque d'Algérie n'autorise pas de transfert d'argent pour des investissements dans des pays autres que l'Algérie à l'exception de Sonatrach dans le cadre de son externalisation. Contactée pour en savoir plus sur la question, la Banque d'Algérie n'a pas donné suite pour des raisons d'agenda de ses cadres, a-t-on justifié. Toutefois, une source proche du circuit bancaire a tenté d'expliquer les enjeux de cette convertibilité totale de la monnaie nationale sous le sceau de l'anonymat. Cette source bancaire est contre la convertibilité totale du dinar car cela constituerait une porte, une fenêtre et un toit ouverts pour la fuite des capitaux notamment dans un marché plus ou moins dominé par l'informel.
Un point sur lequel tous les intervenants dans ce dossier sont d'accord, considérant que l'informel constitue un frein à la convertibilité totale du dinar. A ce sujet, une masse monétaire en circulation hors circuit bancaire est estimée à 2 000 milliards de dinars en 2010, selon Ali Benouari, président d'Ecofinance, installé à Genève et ancien ministre du Trésor entre 1991 et 1992. Pour rappel, dans le cadre de la mise en œuvre des réformes économiques et financières visant la transition à l'économie de marché, la libéralisation du commerce extérieur et des paiements engagée au début des années 1990, a mis en avant le processus de convertibilité du dinar pour les transactions extérieures courantes, a signalé Farid Bourennani, expert financier partisan de la convertibilité totale du dinar et de l'investissement algérien à l'étranger.
Entamée dès 1991, la convertibilité commerciale du dinar a été véritablement mise en œuvre en 1994, car la libéralisation des paiements au titre des importations a été effective dès cette année. La seconde étape dans le processus de convertibilité courante du dinar a été entamée en juin 1995, avec l'autorisation des dépenses de santé et d'éducation. Ces dépenses, dites «transactions courantes invisibles», sont autorisées sur pièces justificatives et dans la limite de montants annuels. Le 28 août 1997, la Banque d'Algérie a autorisé les dépenses pour le voyage des nationaux à l'étranger. Ce droit de change complète le processus de convertibilité du dinar au titre des transactions extérieures courantes, et est effectif depuis le 15 septembre 1997 dans la limite d'un montant annuel de contre-valeur de 15 000 dinars. Ainsi, «la Banque d'Algérie autorise les demandes de devises étrangères, sous réserve que ces devises soient destinées à effectuer des paiements ou des transferts afférents à des transactions courantes, et non à procéder à des transferts de capitaux», a-t-il relevé.
La convertibilité courante du dinar est donc établie, ce qui a permis à l'Algérie, en tant que pays membre du Fonds monétaire international (FMI), d'adopter les dispositions de l'article VIII des statuts. Il est à noter que sur 181 pays membres, 140 pays avaient, à fin mai 1997, adopté le régime de la convertibilité courante de leurs monnaies respectives, précise M. Bourennani. Pour l'investissement à l'étranger, c'est au cas par cas, estime les opérateurs et experts car le spectre de la fuite des capitaux est très présent dans la mémoire collective, l'économie algérienne n'étant pas encore prête pour la convertibilité totale de sa monnaie comme pour permettre aux Algériens d'investir à l'étranger via le circuit formel dans une économie «non diversifié» et «mono exportatrice» et où un marché parallèle de la devise se développe au vu et au su de tous.


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