Depuis l'expression de leur vœu pour bénéficier de ce type de logement, ils étaient écartés ipso facto de toutes les autres formules que ce soit le social ou le social locatif et ils ne savent pas encore pas à quand serait la réception de ces logements au moment où tous les souscripteurs se sont acquittés de tous leurs dus. Ayant adhéré à la formule du Logement social participatif (LSP), des dizaines de citoyens, rongés par le retard accusé dans la réalisation de leurs logements, se sont regroupés devant le siège de l'agence foncière pour manifester leur ras-le-bol. «Nous n'avons pu supporter la lenteur manifeste dans les chantiers alors que nous sommes tous presque des sinistrés et recasés chez des proches ou soumis à un fort loyer», a tenu à souligner un fonctionnaire en précisant : «depuis l'expression de notre vœu pour bénéficier de ce type de logement, cela fait exactement huit ans, nous avions été écartés ipso facto de toutes les autres formules que ce soit le social ou le social locatif (LSL) et on ne sait encore pas quand aura lieu la réception de ces logements au moment où tous les souscripteurs se sont acquittés de tous leurs dus. Nous sollicitons les responsables concernés pour nous trouver une issue favorable à notre problème qui n'a que trop tardé», crient-ils. D'après ces protestataires, tous les promoteurs privés ont achevé les quotas affectés. Contacté par nos soins, un responsable de l'agence foncière impute le retard accusé dans la distribution des logements de ce programme aux difficultés administratives et techniques. Cela dit, l'on apprend que le promoteur en question a livré, jusque-là, 83 unités et s'apprête à en offrir 12 autres au cours de cette semaine. L'on prévoit que les responsables locaux ont réservé quelque 1500 unités de logements LSP pour des promoteurs publics dont l'agence foncière, l'OPGI et la CNEP-IMMO.