Plusieurs centaines de travailleurs, engagés dans le cadre des différents dispositifs d'aide à l'insertion des jeunes diplômés, ont organisé un rassemblement, lundi 21 février 2011, devant le siége de la wilaya. Venus des quartes coins de la wilaya de Tizi Ouzou, les manifestants revendiquent leur régularisation, dénonçant la précarité de leur situation professionnelle. «Les organismes employeurs ne maintiennent plus les candidats ; ils remplacent une vague de travailleurs par une autre sans pèrmanisation des contractuels », fulmine un employé. Une délégation a été reçu par le wali de Tizi Ouzou en début de l'après midi. À l'issu de la rencontre une manifestante déclare : «Le premier responsable de la wilaya nous a promis de transmettre nos revendications au ministère de tutelle. Il s'est engagé, également, à maintenir les employés, dont les contrats expirent le mois de mars, à leur poste. Et ce, en attendant des instructions ministérielles concernant les autres cas.» À signaler que les contestataires n'ont pas échappé à une tentative de provocation par des énergumènes qui jetaient des pétards dans la foule. La manifestation est à peine commencée qu'une jeune fille se fait intimider par un individu sous le regard passif des policiers. Par ailleurs, un groupe de jeunes employés du filet social de la commune d'Azazga se sont organisés en collectif pour dénoncer leurs conditions de travaille. Recrutés dans le cadre de l'initiative d'activité d'intérêt général (IAIG), ils revendiquent, « leur régularisation avec un vrai salaire, leur intégration dans le système de cotisation et l'accès aux avantages sociaux et professionnels». Ces travailleurs, payés à 3000 DA par mois, décrivent leur catégorie comme étant « des plus pitoyable à cause de l'absence de perspective, de promotion et même de reconnaissance en dépit des sacrifices et le service rendu à la collectivité.»