La grève des étudiants de l'université Hadj Lakhdar a donné l'occasion aux enseignants de se rencontrer pour soulever le problème du logement. Ils étaient plus de 300 à répondre à l'appel de la commission chargée du suivi de ce « Si au début nous n'étions que 200 personnes non logées, aujourd'hui nous sommes 600 », dira le président de la commission lors de cette assemblée générale, tenue lundi dernier, à l'université, sous l'égide du syndicat de l'enseignement supérieur (CNES). Et d'ajouter: «Nous avons compris que sans une forte pression nous n'aurons rien.» Il a suggéré d'aller à la grève, si c'est nécessaire. La proposition a reçu une salve d'applaudissements. Le secrétaire général appellera, à son tour, l'assemblée à rejoindre le syndicat, car, considère-t-il, il représente le cadre idéal pour poser les problèmes. Un projet de motion comportant les revendications des enseignants non logés a donc été approuvé à l'unanimité et déposé au rectorat. Les représentants de la commission ont été reçus par le wali. «Ils nous a écoutés et affiché sa surprise face à l'ampleur du problème», nous dira Leïla Mokhnach, membre de la commission. «Ils nous a promis de saisir le ministre par écrit », a-t-elle ajouté.