Les résidants réclament la présence d'un huissier de justice pour valider en toute transparence et éviter tout dépassement tant dans l'organisation des concours de résidanat que dans l'affectation des postes. Ils étaient plusieurs dizaines d'étudiants toutes filières confondues (résidants externes, médecins résidants, pharmacie et chirurgie dentaire) à observer un sit-in devant l'entrée du Centre Hospitalo-universitaire d'Oran. «Les médecins en colère». Tel est le slogan que comporte la banderole brandie par ces protestataires. Des protestataires qui clament tout haut l'amélioration de la qualité de la formation et des conditions de travail. Ainsi pour l'Externat, la plateforme des revendications porte sur plusieurs points. Il s'agit, entre autres, de l'organisation d'un stage para clinique en 2ème année. Un autre stage de 3ème année en sémiologie divisé en 23 parties. L'une médicale, l'autre chirurgicale Il est aussi question de l'encadrement et ces étudiants exigent sa révision. Leur statut ainsi que celui des internes doivent être réactualisés tant au niveau de sa fonction que de sa rémunération. Les résidants, pour leur part, réclament la présence d'un huissier de justice pour valider en toute transparence et éviter tout dépassement tant dans l'organisation des concours de résidanat que dans l'affectation des postes. Le Service National dont il est proposé sa dispense, le droit à l'indemnité d'encadrement, l'allocation d'études qui doivent être revus à la hausse, sont autant de revendications d'une longue liste qui s'inscrit dans une dynamique nationale. Le tout dans une logique de l'amélioration de la qualité de la formation et des conditions de travail, comme il est souligné sur la plateforme qui a été remise à notre rédaction.