Après avoir reçu une notification de cessation de fonction, 45 employés contractuels de l'établissement hospitalier de Ben Azzouz, ont observé, hier, un sit-in devant l'entrée de l'établissement pour revendiquer leur maintien. Parmi eux se trouvent des agents embauchés en 1996, et la dernière recrue dispose d'au moins trois années de travail. Les contractuels, dont la majorité détient un diplôme universitaire, ont expliqué qu'ils justifient leur doléance par l'application de la loi 90/11 régissant les contrat de travail, qui stipule que «tout travailleur ne peut être remplacé par un autre tant que le poste de travail existe ». Ils s'interrogent également sur les motivations ayant conduit à cette décision alors que le pays entreprend des initiatives pour encourager l'emploi. Le chef de daïra, qui est également président du conseil d'administration de l'établissement hospitalier, s'est déplacé sur les lieux pour amorcer un dialogue avec ces travailleurs.Il a exclu toute possibilité légale permettant de reconduire les 45 travailleurs dans leurs postes respectifs, et ce, comme il a tenu à le préciser, par «manque de moyens financiers ». Non convaincus, les travailleurs, tout en continuant à exiger leur maintien, ont fait part de leur volonté de se référer aux instances compétentes en la matière.