Après avoir mis fin à leur grève de la faim, les enseignants contractuels renouent aujourd'hui avec la protestation, mais sous une autre forme d'action. Ils se sont passé la parole pour venir en masse et observer un sit-in devant le siège de la présidence de la République. Des dizaines de représentants d'organisations syndicales, de partis politiques et de la société civile, sont attendus à ce rassemblement, outre les premiers concernés. D'ailleurs, les membres du Conseil national des enseignants contractuels (Cnec), ne cachent pas leur intention de faire de ce rendez-vous, -le 5e depuis le déclenchement de leur grève de la faim, le 14 juillet dernier-, «une grande réussite». Ils comptent mobiliser le plus grand nombre de protestataires à même d'exercer «plus de pression» sur les pouvoirs publics. D'autant plus qu'ils (les contractuels), seront soutenus, cette fois-ci, par l'Intersyndicale autonome de Fonction publique (Iafp). En effet, les contractuels misent beaucoup sur le soutien de cette entité syndicale regroupant pas moins de huit organisations. L'Intersyndicale, rappelons-le, avait publiquement exprimé sa solidarité avec cette catégorie d'enseignants, notamment depuis qu'elle a été accusée par le ministère de l'Education d'être «derrière la grève de la faim des contractuels». Cette donne fait déjà dire aux nombreux observateurs que le rassemblement d'aujourd'hui drainera vraisemblablement une grande foule à El-Mouradia. Outre ce sit-in, les représentants du Cnec prévoient également une série d'actions. Ils ont fait savoir qu' «à partir d'aujourd'hui, (26 aout), des actions de protestation seront organisées perpétuellement à travers toutes les wilayas du pays». «Les contractuels tiendront au moins un rassemblement chaque semaine devant les différentes directions de l'Education nationale, tout en préparant une action nationale d'envergure» menace Mme Meriem Maâroufi, porte-parole du Cnec. Car, estime t-elle, les 45.000 enseignants contractuels sont plus que jamais déterminés à aller jusqu'à l'aboutissement de toutes leurs revendications, tant qu'ils sont persuadés que ce qu'ils réclament leur revient de droit. Ils croient dur comme fer que leur «intégration» dans la corporation des enseignants de l'Education nationale reste leur « droit le plus légitime, après tant d'années d'exercice», (plus de 14 ans pour certains). Le concours imposé par la tutelle, selon les contractuels, est «insensé». Estimant que la tutelle «n'a pas pris en considération tous les articles» de l'ordonnance 06-03 de la Fonction publique datant du 15 juillet 2006, stipulant qu'un fonctionnaire doit passer un concours avant sa titularisation. Ils interpellent, dans ce sens, le département de Benbouzid à «appliquer la loi objectivement». A titre illustratif, ils expliquent qu'un des articles de cette même ordonnance stipule qu'un emploi direct est automatiquement octroyé pour les enseignants ayant reçu une formation spécialisée. Ce qui, estiment-ils, permet logiquement à tous les contractuels d'être intégrés, sans passer un concours, étant tous des diplômés. En plus, les contractuels se demandent sur quelle base le ministère de l'Education veut appliquer cette ordonnance sur la corporation des enseignants ne connaissant pas encore son statut particulier. Après avoir mis fin à leur grève de la faim, les enseignants contractuels renouent aujourd'hui avec la protestation, mais sous une autre forme d'action. Ils se sont passé la parole pour venir en masse et observer un sit-in devant le siège de la présidence de la République. Des dizaines de représentants d'organisations syndicales, de partis politiques et de la société civile, sont attendus à ce rassemblement, outre les premiers concernés. D'ailleurs, les membres du Conseil national des enseignants contractuels (Cnec), ne cachent pas leur intention de faire de ce rendez-vous, -le 5e depuis le déclenchement de leur grève de la faim, le 14 juillet dernier-, «une grande réussite». Ils comptent mobiliser le plus grand nombre de protestataires à même d'exercer «plus de pression» sur les pouvoirs publics. D'autant plus qu'ils (les contractuels), seront soutenus, cette fois-ci, par l'Intersyndicale autonome de Fonction publique (Iafp). En effet, les contractuels misent beaucoup sur le soutien de cette entité syndicale regroupant pas moins de huit organisations. L'Intersyndicale, rappelons-le, avait publiquement exprimé sa solidarité avec cette catégorie d'enseignants, notamment depuis qu'elle a été accusée par le ministère de l'Education d'être «derrière la grève de la faim des contractuels». Cette donne fait déjà dire aux nombreux observateurs que le rassemblement d'aujourd'hui drainera vraisemblablement une grande foule à El-Mouradia. Outre ce sit-in, les représentants du Cnec prévoient également une série d'actions. Ils ont fait savoir qu' «à partir d'aujourd'hui, (26 aout), des actions de protestation seront organisées perpétuellement à travers toutes les wilayas du pays». «Les contractuels tiendront au moins un rassemblement chaque semaine devant les différentes directions de l'Education nationale, tout en préparant une action nationale d'envergure» menace Mme Meriem Maâroufi, porte-parole du Cnec. Car, estime t-elle, les 45.000 enseignants contractuels sont plus que jamais déterminés à aller jusqu'à l'aboutissement de toutes leurs revendications, tant qu'ils sont persuadés que ce qu'ils réclament leur revient de droit. Ils croient dur comme fer que leur «intégration» dans la corporation des enseignants de l'Education nationale reste leur « droit le plus légitime, après tant d'années d'exercice», (plus de 14 ans pour certains). Le concours imposé par la tutelle, selon les contractuels, est «insensé». Estimant que la tutelle «n'a pas pris en considération tous les articles» de l'ordonnance 06-03 de la Fonction publique datant du 15 juillet 2006, stipulant qu'un fonctionnaire doit passer un concours avant sa titularisation. Ils interpellent, dans ce sens, le département de Benbouzid à «appliquer la loi objectivement». A titre illustratif, ils expliquent qu'un des articles de cette même ordonnance stipule qu'un emploi direct est automatiquement octroyé pour les enseignants ayant reçu une formation spécialisée. Ce qui, estiment-ils, permet logiquement à tous les contractuels d'être intégrés, sans passer un concours, étant tous des diplômés. En plus, les contractuels se demandent sur quelle base le ministère de l'Education veut appliquer cette ordonnance sur la corporation des enseignants ne connaissant pas encore son statut particulier.