L'opinion publique locale reste focalisée sur les drames humains. C'est ainsi qu'on apprend que les pères des victimes de la circoncision collective ont rejoint Alger, ce vendredi, pour s'enquérir de l'état de santé de leurs petits. Ces derniers ont été transférés, mercredi dernier, en compagnie de leurs mamans de l'hôpital de Mansourah (Constantine) aux hôpitaux d'Alger (Beni Messous, la clinique centrale et l'hôpital Mustapha Pacha). On apprend, par ailleurs, que le parquet du tribunal d'El Khroub a diligenté une enquête et les médecins mis en cause ont été entendus par la police judiciaire. Il s'agit d'un chirurgien possédant une longue expérience et d'un spécialiste en ORL (maxillo-facial qui n'a pas encore obtenu sa titularisation au sein de l'hôpital Mohamed Boudiaf. « Ils (médecins) sont au bord de la déprime », nous confie un de leurs confrères. Tout le personnel médical de cet établissement hospitalier vit dans la psychose de ce drame et de celui de l'accident de Aïn Abid. Et comme de coutume, toutes les supputations sont les bienvenues.