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«Ici, on craint beaucoup les répliques»
Témoignage d'un algérien de Kobe
Publié dans El Watan le 13 - 03 - 2011

Aziz Azzouz est un Algérien propriétaire de quatre restaurants servant de la cuisine méditerranéenne à Kobe, située sur l'île de Honshu, au sud du Japon.
Contacté par le biais de facebook, il témoigne de ce qu'il a vécu le jour du séisme et de la situation actuelle au Japon au lendemain du big one. «Au moment du séisme, j'étais au travail. Je servais mes derniers clients. Il faisait froid. Après avoir mangé, j'ai reçu un appel de mon épouse vers 15h15, qui a ressenti la secousse. Occupé par le travail, je n'y ai pas fait attention, Kobe est située à plus de 1000 km de l'épicentre à Sendaï», nous a-t-il expliqué. Selon lui, il y a peu de dégâts à Kobe et il s'est souvenu qu'un séisme de moindre importance a frappé la région le 9 mars. «Ce soir-là, le ciel était rouge.
Kobe, qui possède un des plus grands ports du Japon, avait déjà connu l'horreur en janvier 1995. D'une magnitude de 7,2 sur l'échelle de Richter, le séisme qui avait frappé la ville en matinée avait fait 6437 morts et plus de 105 milliards de dégâts matériels.» «La ville de Tokyo a été bloquée hier. Et là, au moment où je vous parle, il y a des secousses dans le nord! L'usine automobile Honda vient de fermer ses portes. Les usines de Nissan et de Sony ont subi des dégâts importants», a-t-il ajouté. Le Japon connaît, selon lui, des tremblements de terre quasi quotidiens. «Il y a quelques minutes, une secousse a été enregistrée à Nigata. Ici, on apprend à l'école comment se protéger en cas de séisme. La télévision donne des conseils à la population, car on craint beaucoup les répliques. Elles sont plus dangereuses», a-t-il relevé. «Normalement, une secousse dure moins d'une minute. On évite de se mettre devant des objets fragiles. On se réfugie dans une large cour. Si l'on habite dans un bâtiment, on choisit l'étage supérieur.
A défaut, on doit rentrer dans des bâtiments solides. Quand la secousses arrive, la meilleure attitude est de se protéger et de ne pas bouger jusqu'à ce qu‘elle s'arrête», a-t-il dit, reprenant les consignes qui sont données sur place. Aziz Azzouz est fasciné par le comportement des Japonais habitués aux séismes : «Ils sont vraiment organisés. Ils ne paniquent pas. Ce matin, par exemple, dans une boutique qui vend de la nourriture à des prix bas, les gens se sont mis en file indienne de sorte à ce que tout le monde ait sa part. Aucune bousculade malgré la situation. Ils sont zen». Selon lui, le tsunami, dont les vagues ont dépassé les 10 mètres, a plus tué que le séisme lui-même. «Beaucoup de personnes ont été emportées par le choc. Les digues sont construites pour des vagues de dix mètres, pas plus. C'est l'enfer. Les bateaux sont à l'intérieur des terres dans les villages !» a-t-il témoigné.


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