L'investiture, hier, du nouveau président de l'Assemblée populaire communale (APC) des Ouadhias, issu du FLN, a été contestée par les trois élus de la liste des indépendants qui déclarent qu'« il n'y a aucun texte de loi qui précise, qu'en cas d'égalité du nombre de sièges obtenus par les différentes listes élues à l'assemblée, la présidence de l'APC reviendra au candidat le plus âgé ». Hocine Ouadah, le wali de Tizi Ouzou, qui a présidé la cérémonie, a tenté, vainement, d'expliquer aux contestataires qu'« il est vrai que le critère de l'âge n'est qu'un principe que nous appliquons depuis longtemps en attendant de nouveaux textes qui seront promulgués à l'avenir pour régler ce genre de lacunes et éviter les situations de blocage au niveau des APC ». Les élus FFS, qui partagent le même nombre de sièges avec le FLN et les indépendants à l'APC des Ouadhias, qui en compte au total neuf, n'ont pas assisté jusqu'à la fin de la cérémonie. « Nous ne sommes pas concernés par le conflit opposant les élus des deux autres listes », se sont-ils contentés de dire au wali, avant de quitter la salle où a régné pendant quelques minutes une forte tension. Dans les localités de Tizi Ghenif, Draâ El Mizan, Boghni, Ouacifs et Ath Yenni, où il a été procédé à l'installation des nouveaux P/APC, issus de l'élection du 24 novembre dernier, les cérémonies ont eu lieu sans relever la moindre réserve de la part des représentants des différents partis qui ont sollicité l'aide de l'Etat pour le développement de la wilaya de Tizi Ouzou. A ce propos, M. Ouadah a déclaré que « les moyens financiers et matériels sont disponibles pour remettre la région sur les rails. Mais rien ne peut se faire sans la participation des élus et des citoyens qui doivent s'unir pour permettre à Tizi Ouzou de s'aligner sur les autres wilayas de l'Algérie ».