Les agents de sécurité relevant de l'entreprise privée AMNAL, spécialisée dans le transfert de fonds, ne sont pas en reste du mouvement de protestation engagé dans une multitude de secteurs. Ces ex-employés du secteur bancaire revendiquent de meilleures conditions de travail et de salaire, lesquelles «se sont dégradées» depuis qu'ils activent pour le compte d'AMNAL. Ils sont près de 450 éléments dispatchés sur le réseau national bancaire à adhérer au mouvement de revendication portant sur deux points fondamentaux: la réintégration dans les postes originels (agents de sécurité dans les banques d'où ils sont issus), et la permanisation. «Depuis 2006, date de notre déploiement sur l'entreprise privée, les salaires qui ne dépassent pas les 18 0000 DA ont stagné. Nous voulons réintégrer les banques, d'autant plus que leurs organigrammes respectifs comportent l'activité d'agent de sécurité», explique notre interlocuteur, dont les propos sont corroborés par son collègue, qui enchaîne: «La prestation est facturée à hauteur de 6 000 DA, et Dieu seul sait combien d'opérations de transferts de fonds sont faites journellement, c'est vous dire qu'en dépit des entrées d'argent, nous sommes sous-payés par cette entreprise privée qui s'enrichit. Cela est injuste d'autant plus que dans l'exercice de notre activité, nous encourrons des risques énormes.»