Le président du tribunal d'El Tarf a prononcé, hier, la relaxe de notre confrère d'El Khabar, Ouniès Mellouk. En juin dernier, le procureur de la République avait requis un an de prison ferme à l'encontre du journaliste accusé de diffamation par l'ex-directeur de l'OPGI à propos d'un article paru en janvier 2003 qui rapportait les vices de construction des logements réceptionnés sans réserves par l'office de promotion immobilière. La peine requise par le procureur avait jeté l'émoi dans l'assistance car de nombreux experts et commissions d'enquête avaient entre temps confirmé les écrits du journaliste. On est même passé à l'action avec la destruction de quelques-uns de ces logements et le limogeage du directeur de l'OPGI. Mais souvenez-vous, en juin dernier, c'était la période où la presse nationale subissait de plein fouet les premiers contrecoups du pouvoir de l'après-avril 2004 avec l'emprisonnement de Benchicou et Ghoul. El Tarf ne s'est pas embarrassée pour ne pas rester à la traîne.